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Publié le 27 Juin 2016

Nouvelle étude: 6,1 millions d'Européens ont arrêté de fumer avec la cigarette électronique

Plus de six millions de fumeurs dans l'Union européenne ont arrêté de fumer et plus de 9 millions ont réduit leur consommation de tabac fumé avec la cigarette électronique, selon une étude publiée aujourd'hui dans la revue Addiction. Les scientifiques grecques de l'Université de Patras et du centre de chirurgie cardiaque Onassis et l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM, Paris) ont analysé les données de l'Eurobaromètre 2014 sur le tabagisme et l'utilisation de la cigarette électronique. Selon les résultats de l'étude, 48,5 millions d'Européens ont déjà essayé la cigarette électronique, et 7,5 millions sont des utilisateurs actuels. Parmi les utilisateurs actuels, 35,1% ont arrêté de fumer et 32,2% ont réduit leur consommation tabagique.

« Ce sont probablement les taux de sevrage et de réduction tabagiques les plus élevés jamais observés sur une population aussi large », a déclaré le chercheur principal de l'étude, le Dr Konstantinos Farsalinos. « Les données de l'Union européenne montrent que l'utilisation de la cigarette électronique semble avoir un impact positif sur la santé publique pour deux raisons principales: 1. les taux élevés d'arrêt et de réduction de consommation observés, et 2. l'utilisation de la cigarette électronique est largement confinée à la population de fumeurs (actuels et anciens), et est minimale chez les non-fumeurs. »

Il y a beaucoup de controverse quant à l'utilisation de la cigarette électronique par des non-fumeurs, mais les chercheurs semblent rassurants. Jacques Le Houezec, un scientifique membre de l'Unité INSERM U1178 sur les addictions, a déclaré: « Chez les non-fumeurs, nous avons observé une certaine expérimentation de la cigarette électronique, mais l'utilisation régulière est faible avec seulement 1,3% des non-fumeurs ayant déclaré utiliser une cigarette électronique contenant de la nicotine, et 0,09% ayant rapporté une utilisation quotidienne. Pratiquement, il n'y a pas d'utilisation actuelle ou régulière de cigarette électronique avec nicotine par les non-fumeurs, donc la préoccupation d'un possible effet passerelle vers le tabagisme est largement rejetée par ces résultats. »

Le Professeur Konstantinos Poulas a mentionné l'importance de l'enquête Eurobaromètre pour l'évaluation de l'utilisation de la cigarette électronique dans l'Union européenne. « Le questionnaire de l'Eurobaromètre est probablement l'un des plus détaillés en termes d'analyse de l'utilisation de la cigarette électronique au niveau de la population. Il fournit des informations détaillées sur la fréquence d'utilisation, différencie l'expérimentation de l'utilisation régulière et examine l'utilisation de nicotine avec la cigarette électronique. En outre, l'enquête a porté sur un large échantillon d'Européens représentatif de la population totale de l'UE. Ce type de questionnaire devrait être utilisé dans toutes les études en population. »

L'Eurobaromètre est une enquête réalisée par la Commission européenne, permettant d'évaluer, entre autres, les habitudes tabagique et l'utilisation de la cigarette électronique dans l'ensemble des 28 Etats membres de l'Union européenne.

Farsalinos KE, Poulas K, Voudris V, Le Houezec J. Electronic cigarette use in the European Union: analysis of a representative sample 2 of 27 460 Europeans from 28 countries. Addiction 2016.

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Publié le 13 Juin 2016

Grande enquête 2016 "vous et la vape, où en êtes-vous ?"

Cette enquête a été réalisée par le forum Ecigarette-public.com du 2 au 23 Mai 2016 sur 5340 personnes ayant volontairement répondu au questionnaire en ligne.

Le lien vers le PDF de l'analyse des données est ici.

Il faut remercier Franck et tous les membres du "petit forum" pour cette enquête, qui si elle n'est pas représentative de la population (puisque réalisée par des volontaires sur Internet), est tout de même très intéressante, car très fouillée. Il faut remercier aussi Leio pour le travail sur les graphiques et Amélia pour l'analyse des données (de nombreuses heures de travail).

1- Profil du vapoteur type

C’est un homme d’environ 40 ans, salarié du privé ou du public, ancien fumeur. Il a démarré la cigarette jeune, entre 16 et 17 ans. Il fumait un paquet par jour environ. Il a déjà tenté d’arrêter le tabac deux ou trois fois. Il vape depuis deux ans et demi. Il a découvert la vape par le bouche à oreille et les sites internet. Il est passé à la vape pour des questions de santé, et parce qu’aucune autre méthode de sevrage n’avait fonctionné. Il ne nie cependant pas l’aspect financier, la vape est moins chère que la cigarette. Il n’a pas eu d’effet secondaire lorsqu’il est devenu vapoteur, peut-être la gorge un peu sèche et quelques nausées. Il vape toujours depuis, exclusivement, et n’a jamais arrêté.

Il a trouvé facile l’arrêt de la cigarette grâce à la vape ; il a arrêté quasiment immédiatement et surtout, il a arrêté seul, sans l’aide d’un médecin et sans autre méthode de sevrage. Il lui a cependant fallu plusieurs achats avant de trouver le matériel qui lui convenait. Bien qu’il ait trouvé la vape qui lui va, il continue d’acheter quelques matériels pour le plaisir ou par curiosité.

Pour les liquides, il vape à un taux assez faible, en dessous de 10 mg/ml. Il cherche à réduire son taux de nicotine, mais ce n’est pas ce qui le préoccupe le plus, surtout qu’il vape essentiellement en subohm. Il achète ses liquides en France et en Europe, que ce soit dans les boutiques physiques ou en ligne. Et puis, il se met au DIY. Ce qu’il préfère, ce sont les arômes fruités et les gourmands !

Côté matériels, il utilise des mods électroniques et des atomiseurs ou drippers reconstructibles. Son matériel a beaucoup évolué depuis ses débuts dans la vape : il a acheté d’ailleurs au moins 6 ou 7 vaporisateurs depuis son arrêt de la cigarette.

Pour lui, la vape est une bonne chose. Non seulement c’est un bon outil pour arrêter de fumer, mais c’est aussi un plaisir, voire un loisir. Et puis, sa santé s’est améliorée. Il trouve que les matériels et liquides proposés sont relativement fiables, en tout cas il est sûr qu’ils sont efficaces comme outil de sevrage tabagique. Il reste néanmoins assez partagé quant à la transparence des fabricants sur les méthodes de fabrication et la composition des liquides.

Il a entendu parler de la TPD et a même participé à des actions en faveur de la vape. S’il est plutôt favorable à l’interdiction de vaper dans certains lieux fermés ouverts au public (mais pas tous non plus !), il veut pouvoir vaper sur son lieu de travail. Il souhaite que les produits de la vape restent interdits de vente aux mineurs. Pour autant, il ne veut pas que la publicité soit interdite ou alors que l’interdiction soit limitée à certains médias. Pour lui, la TPD dans sa partie consacrée aux vaporisateurs personnels est une mauvaise chose ; il souhaite pour sa part que les produits de la vape soient considérés comme des produits de consommation courante, ou bien qu’on leur trouve un statut particulier. Quoi qu’il en soit, il ne veut pas qu’ils soient assimilés à des produits du tabac ou des produits pharmaceutiques.

2- Les analyses – enquête vapoteurs 2016

Pourquoi passer à la vape ?

98% des vapoteurs sont d’anciens fumeurs, et si l’on considère le nombre de non-fumeurs exclusifs (jamais aucune cigarette, pipe, cigare, etc.), ce chiffre monte à 99,7%. Il y a donc un lien de la cigarette vers la vape. Du coup, on passe à la vape pour des questions de santé à 60% des occurrences, parce qu’aucune méthode de sevrage n’avait fonctionné auparavant (56% des occurrences). L’aspect financier n’arrive qu’en troisième position (41%). Si la curiosité est cité à 22%, le mimétisme (faire comme ses proches) n’influe que peu le passage à la vape (moins de 1,5%). – question 13 –
78% des personnes interrogées n’ont ressenti aucune gêne après leur début dans la vape. 1/5 avouent des petits désagréments (gorge sèche, nausées). – question 14 –
Si l’on regarde les profils de ceux qui fumaient avant de passer à la vape, on s’aperçoit qu’ils ont commencé pour 85% avant 18 ans (– question 7 –), voire très jeunes pour 33%. Plus de la moitié fumaient plus d’un paquet par jour (donc plutôt des gros fumeurs) – question 8 –. Les trois quarts ont tenté d’arrêter de fumer avant d’essayer la vape (– question 9 –) et à 85% avec deux tentatives infructueuses ou plus (– question 10 –).

La vape peut-elle attirer les non-fumeurs ?

Seules 66 personnes (1,24% des personnes interrogées) se déclarent non-fumeur avant de passer à la vape. Si l’on regarde de plus près, on s’aperçoit que sur ce nombre, seuls ¼ n’ont jamais approché de cigarettes, cigares, pipes et autres produits du tabac. 16 personnes sur 5340. Autrement dit, cela représente 0,3% de l’échantillon total.
Pour les 50 autres personnes, plus de la moitié a fumé régulièrement à une période, puis a eu un temps d’arrêt suffisamment long pour se déclarer non-fumeur avant de passer à la vape. – question 5 –
Un quart des non-fumeurs devenus vapoteurs ont essayé la vape par crainte de tomber dans le tabagisme, ou parce que le tabac les attirait mais qu’ils avaient conscience des risques et des contraintes (santé, prix, etc.). La vape est donc un palliatif à l’envie de cigarette. – question 6 –

Pourquoi continuer à fumer quand on vape ?

13% des personnes interrogées fument et vapent en même temps (soit 702 personnes sur 5340) ; ce sont les vapofumeurs ou hybrides.
Un quart d’entre eux sont insatisfaits de leur situation, les autres ayant trouvé un équilibre entre cigarette et vape, soit parce qu’ils sont toujours en phase de réduction de cigarettes et qu’ils progressent vers leur objectif, soit parce qu’ils ont gardé les cigarettes plaisir (– question 36 –).
97% des vapofumeurs ont réduit leur consommation de cigarettes (– question 33 –), et 84% d’entre eux ont réduit de moitié et plus (– question 34 –). 13 personnes sur 702, soit moins de 2%, ont même augmenté leur consommation de tabac malgré la vape (– question 35 –).
Si 20% des vapofumeurs pensent que la situation va rester identique dans l’avenir, plus de la moitié se voient devenir vapoteurs exclusifs et donc arrêter totalement le tabac. Seuls 4 personnes pensent redevenir fumeurs exclusifs, soit 0,07% de l’échantillon total. – question 38 –

Concernant les motifs d’insatisfaction, à savoir pourquoi continuer à fumer alors que la vape est là – question 37 –:

  • L’attrait du tabac est cité dans 68% des occurrences (sevrage difficile, goût pour le tabac, sensations, etc.) ;
  • Le manque d’attrait de la vape est cité à 20% (matériel peu performant, trop contraignant) ;
  • Les raisons personnelles (stress, situations difficiles, etc.) sont citées à 45% ;
  • Les objectifs non encore atteints interviennent pour 30%.
Pourquoi reprendre la cigarette lorsque l’on a testé la vape ?

52 personnes sur 5340 (environ 1% de l’échantillon) ont repris le tabac alors qu’ils ont été vapoteurs pendant quelques temps. Pourquoi ?

  • L’attrait du tabac est cité à 55% ;
  • Le manque d’attrait de la vape (matériel peu performant, trop contraignant, etc.) intervient pour 50% environ ;
  • Les raisons personnelles (ou autre choix) sont citées à 45% ;
  • Les raisons de santé (réelles ou craintes) pour 25% des occurrences ;
  • Le coût de la vape intervient seulement pour 6%. – question 18 –

Si l’on compare l’arrêt de la vape pour la cigarette aux motifs d’insatisfaction des vapofumeurs, on se rend compte que l’attrait du tabac est moindre chez ceux qui ont repris la cigarette, mais que le manque de performance du matériel, les contraintes liées à la vape interviennent beaucoup plus pour les fumeurs que pour les vapofumeurs insatisfaits. – question 37 et question 18 –. L’aspect matériel semble donc avoir une grande importance dans la satisfaction de la vape et dans le fait d’empêcher les vapoteurs de revenir à la cigarette.

Les fumeurs exclusifs anciens vapoteurs ont eu des périodes de vape assez courtes (moins de 1 an pour près des ¾ d’entre eux) – question 19 –, et plus de la moitié d’entre eux avaient arrêté la cigarette pendant leur phase de vape (– question 20 –). Ils disent avoir été bien conseillé pour les 2/3 d’entre eux et pour 20% s’être débrouillés seuls dans le choix de leur matériel (– question 21 –). Même s’ils ont arrêté la vape, ils gardent une bonne opinion à 73% (– question 23 –) et près de la moitié d’entre eux seraient prêts à recommencer l’expérience (– question 24 –).
Il est à noter que 66% d’entre eux fument autant voire plus qu’avant l’essai de la vape (– question 23 –).

Quid du sevrage définitif ?

88 personnes sur 5340 ont arrêté et la cigarette et la vape, soit un peu plus de 1,5% de l’échantillon total.
Globalement, l’arrêt total est relativement récent, moins de 2 ans pour 75% d’entre eux (– question 26 –). Les expériences de vapes ont été plutôt longues, de plus d’un an pour les 2/3 (– question 27 –). Il semble donc qu’il faille un certain temps pour être sevré totalement du tabac et de la vape. Ils disent cependant que l’arrêt de la vape a été ressenti comme facile (– question 28 et 29 –) et ils se sont arrêtés seuls, sans aucune aide humaine ou matériel à 95% (– question 31 –). 80% ne ressentent plus d’envie de tabac, ou très rarement (– question 30 –).
Cependant, seuls les 2/3 pensent être totalement sortis du tabac. – question 32 –

Quel est le marché de la vape actuellement ?

5190 personnes interrogées vapent (vapoteurs exclusifs + vapofumeurs).
80% d’entre elles ont un taux de nicotine assez faible, compris entre 0 et 10 mg/ml (– question 49 –). On peut le rapprocher du taux de personnes utilisant des résistances de moins de 1ohm (65%), puisque les forts taux de nicotine ne conviennent pas au subohm (–question 50 –).
Côté matériel, il y a eu une forte évolution parmi les vapoteurs puisque 95% ont fait évolué leurs vaporisateurs depuis leurs débuts dans la vape (– question 59 –). Les box ou mods électroniques remportent la palme des matériels préférés (90% des citations), suivis par les mods mécaniques (26% des occurrences). Les cigalikes ne représentent que 1% des citations (– question 57 –). Le reconstructible a le vent en poupe, avec 75% de personnes les utilisant de temps en temps ou en permanence. Les ¾ des personnes interrogées ont acheté 4 vaporisateurs ou plus (– question 60 –).
Côté liquides, les goûts fruités et gourmands ont la préférence largement devant les goûts tabac. A noter, un peu moins de 2% des personnes interrogées vapent de la base sans arôme (– question 54 –). Seules 13% vapent toujours le même liquide (– question 55 –). Les bases et arômes sont en grande partie originaires de France et d’Europe, avant les produits américains et chinois (– question 52 –). Le Do It Yourself prend de l’ampleur, puisque seules 1/4 des personnes interrogées ne consomment que des liquides tout faits (– question 53 –). Les avis sont assez partagés sur le marché des liquides, entre trop de gammes, pas assez de gammes, juste ce qu’il faut (– question 56 –) ; quoi qu’il en soit, près de 30% n’ont pas d’avis sur cette question.

Les vapoteurs utilisent plusieurs filières d’approvisionnement : on note une prédominance d’internet en particulier sur les sites français (76% des citations), chinois (23%) et autres (17%). Les boutiques physiques ont elles aussi une place de choix, puisqu’elles sont citées dans 56% des occurrences. Les buralistes ne représentent qu’une très faible part des fréquentations (1,2%) – question 51 –.

Les 2/3 des vapoteurs trouvent que les produits (matériels et liquides) actuellement sur le marché sont fiables (– question 69 –), mais ils sont très partagés sur la transparence des fabricants quant aux méthodes de production (– question 68 –). Ils pensent que la fabrication de la vape est suffisamment réglementée (53%), même si l’on peut noter que 30% n’ont pas d’avis sur la question (– question 67 –).

Quelle est l’opinion des vapoteurs sur la vape ?

Quand on interroge les vapoteurs et vapofumeurs sur la vape, leur ressenti est assez contrasté. Ils citent pour plus de 50% le fait que c’est un outil de sevrage tabagique, une façon de réduire les risques liés au tabac. L’aspect santé est donc important à leurs yeux. La notion de plaisir, de loisir arrive ensuite, pour plus d’un quart des citations. On parle même de miracle pour 12% des occurrences. Le ressenti est cependant parfois négatif (drogue, addiction, fardeau) pour 6% des citations (– question 65 –).
Les personnes interrogées ont ressenti un peu ou beaucoup d’amélioration de leur santé après avoir commencé la vape (85%) – question 62 –. 95% ont arrêté de fumer grâce à la vape sans aucun suivi de médecin ou tabacologue (– question 63 –), et à 99,3% sans aucun autre dispositif de sevrage (– question 64 –). Près de 80% n’ont jamais cherché à arrêter la vape (– question 66 –).
On peut noter cependant que la moitié d’entre eux s’inquiète des possibles dangers de la vape, sans occulter le fait que la vape reste moins nocive que le tabac. L’autre moitié pense que la vape n’est pas dangereuse ou s’en moque. – question 61 –
Quoi qu’il en soit, 93% des personnes interrogées pensent que la vape est un outil de sevrage tabagique efficace. – question 70 –

Vape et législation

Environ ¾ des vapoteurs ont entendu parler de la TPD (– question 76 –), et ceux qui en ont entendu parler considèrent pour 71% que c’est une mauvaise chose pour la vape (– question 77 –).
Pour les 2/3, ils sont favorables à l’interdiction de vaper dans les lieux fermés publics, mais pas forcément dans tous (– question 71 –). Il reste alors à définir pour quels lieux exactement ils seraient favorables à une interdiction. Ils sont cependant 72% à vouloir pouvoir vaper sur leur lieu de travail (– question 73 –).

Les 2/3 sont favorables à une interdiction de la vente de produits de la vape aux mineurs (– question 73 –).
En ce qui concerne la publicité, les 2/3 ne veulent pas de restriction, et 85% si l’on considère ceux pour qui l’interdiction ne peut être que partielle, pour certains médias (– question 74 –).

Seuls 4,5% des vapoteurs considèrent que les produits de la vape doivent être assimilés à des médicaments ou des produits du tabac. Pour les autres, hormis les 3,5% d’indécis, tous considèrent que les produits de la vape garder leur statut de produits de consommation courante (56%) ou bien doivent disposer d’un statut particulier (36%). – question 78 –
Enfin, 2/3 des participants a déjà participé à des actions en faveur de la vape (– question 75 –).

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Publié le 12 Juin 2015

Children aged 11 to 16 who have never smoked do not regularly use e-cigarettes, according to new Cancer Research UK data being presented today (Friday) at the UK Nicotine and Smoking Cessation Conference (link is external) and will be published in the journal Nicotine and Tobacco Research (link is external).

Les résultats présentés aujourd'hui à la conférence britannique sur l'arrêt du tabac confirment les données déjà publiées.

Parmi les 1205 adolescents de 11 à 16 ans ayant répondu à l'enquête, 12% ont essayé l'e-cigarette. Concernant l'utilisation régulière, elle représente 2% pour ceux l'utilisant plus fréquemment qu'une fois par mois, et 1% pour ceux l'utilisant plus qu'une fois par semaine.

L'utilisation régulière n'a été trouvée que chez les adolescents qui était aussi fumeurs. L'expérimentation de l'e-cigarette chez les adolescents non-fumeurs était de 3%.

Au Royaume Uni il y a environ 2,6 millions d'adultes utilisant l'e-cigarette, et environ 10 millions de fumeurs.

Le Prof. Linda Bauld, du Cancer Research UK et de l'Université de Stirling, a déclaré: “Certains pensent que l'augmentation de l'utilisation de la cigarette électronique que nous observons pourrait conduire à une nouvelle génération d'adultes n'ayant jamais fumé mais qui seraient dépendants de la nicotine. Cette peur est basée sur la croyance que dû à l'attirance de ces produits, les adolescents qui n'ont jamais fumé seraient attirés par l'e-cigarette et pourraient commencer à l'utiliser régulièrement."

“Notre enquête confirme d'autres enquêtes menées au Royaume Uni qui montrent qu'il n'en est rien. Les jeunes essayent effectivement l'e-cigarette, dont certaines contiennent de la nicotine. Cependant, nos données montrent que pour le moment cette expérimentation ne se traduit pas en utilisation régulière.”

Alison Cox, Directrice de la prévention du cancer au Cancer Research UK, a déclaré: “Ces données sur l'utilisation de la cigarette électronique chez les jeunes suggèrent que l'e-cigarette n'est pas une porte d'entrée dans le tabagisme. Il est rassurant aussi de voir que le tabagisme des jeunes continue de reculer pendant que l'utilisation de l'e-cigarette progresse."

“De nombreuses questions demeurent concernant ces produits, et il est important que nous continuions à suivre de près l'évolution de leur utilisation. C'est pour cela que le Cancer Research UK continuera de fiancer les recherches dans ce domaine.”

Enquête réalisée entre août et septembre 2014

Prévalence de l'utilisation de l'e-cigarette chez 1205 adolescents.

Expérimentation 12%

Plus d'une fois par mois 2%

Plus d'une fois par semaine 1%

Expérimentation chez les non-fumeurs 3%

Utilisation régulière chez les non-fumeur 0%

*utilisation régulière chez les non-fumeurs définie comme "au moins une fois par mois"

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Publié le 1 Avril 2015

Merci à toutes les boutiques qui ont répondu présent à l'appel.

Présentation de l'étude.
Le Dr Farsalinos a commencé une étude au Canada dans les boutiques de vape. Je suis chargé pour ma part de faire la même chose en France.

L'intitulé de l'étude est “Profil des utilisateurs de cigarette électronique au Canada et en France : enquête d'un échantillon représentatif de la clientèle de boutiques de cigarettes électroniques”

But. Evaluer un échantillon représentatif des vapeurs canadiens et français en termes de: antécédents tabagiques et statut actuel, modes d'utilisation de l'e-cigarette, bénéfices perçus et effets secondaires, utilisation mixte (tabac et e-cigarette) et risque de rechute.

Si nous obtenons un échantillon représentatif (c'est pour cela que nous effectuons un recrutement en boutique et non pas sur internet), l'étude aura un très fort impact sur les autorités réglementaires. Nous voulons montrer des résultats réalistes, pas des résultats truqués ou « trop beaux pour le croire ». Par exemple, éviter la participation des utilisateurs mixtes, résulterait en une observation irréaliste, et personne ne voudrait prendre en compte les résultats de l'étude.

Nous sommes conscient qu'il est très difficile de demander à chaque client de participer à l'enquête, à cause du manque de temps, et d'un probable grand nombre de personnes ne voulant pas y participer (il s'avère que pour les boutiques qui ont commencé le taux de recrutement est très bon). En conséquence, nous avons décidé de ne demander leur participation qu'à 1 client sur 4. Afin que l'échantillon soit représentatif, nous utiliserons une méthode appelée « échantillonnage aléatoire systématique », et il faut absolument respecter cet échantillonnage. Pour avoir un échantillon représentatif, le nombre de boutiques par région a été calculé pour être proportionnel à la population (entre 1 et 14 boutiques par région).

87 boutiques, réparties en France, sont engagées dans cette étude. Si vous entrez dans une de ces boutiques, et que le sort fasse qu'on vous demande de participer, merci beaucoup de prendre le temps de remplir ce questionnaire. Vous n'êtes pas obligés, mais vous pouvez laisser votre adresse courriel (email) à la fin du questionnaire. Je vous encourage à le faire, car cela pourra nous permettre de vous renvoyer un questionnaire de suivi dans quelques temps, ce qui donnera encore plus de poids à notre étude.

Merci à tous !

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Publié le 20 Février 2015

Mise à jour 26/02/15. C'est bon j'ai tout le monde !!

 

Merci à toutes les boutiques qui ont répondu présent à l'appel.
 

Présentation de l'étude.
Le Dr Farsalinos a commencé une étude au Canada dans les boutiques de vape. Je suis chargé pour ma part de faire la même chose en France. L'intitulé de l'étude est “Profil des utilisateurs de cigarette électronique au Canada et en France : enquête d'un échantillon représentatif de la clientèle de boutiques de cigarettes électroniques”

But. Evaluer un échantillon représentatif des vapeurs canadiens et français en termes de: antécédents tabagiques et statut actuel, modes d'utilisation de l'e-cigarette, bénéfices perçus et effets secondaires, utilisation mixte (tabac et e-cigarette) et risque de rechute.

Si nous obtenons un échantillon représentatif (c'est pour cela que nous effectuons un recrutement en boutique et non pas sur internet), l'étude aura un très fort impact sur les autorités réglementaires. Pour cela, nous avons besoin que les responsables des boutiques suivent à la lettre les instructions. Il est préférable de dire que vous ne pouvez pas participer à l'étude si vous ne pouvez pas suivre les instructions, plutôt que de créer des problèmes dans la collection des données. Nous voulons montrer des résultats réalistes, pas des résultats truqués ou « trop beaux pour le croire ». Par exemple, éviter la participation des utilisateurs mixtes, résulterait en une observation irréaliste, et personne ne voudrait prendre en compte les résultats de l'étude.

Conseil. L'enquête doit être réalisée dans la boutique par vos clients. Vous devrez leur fournir un accès à internet sur un ordinateur, un ordinateur portable ou une tablette. Les clients doivent remplir le questionnaire SANS être supervisés par vous. Vous leur fournirez l'accès au site internet de l'enquête, mais pendant leur participation vous ne devez PAS influencer leurs réponses.

Nous sommes conscient qu'il est très difficile de demander à chaque client de participer à l'enquête, à cause du manque de temps, et d'un probable grand nombre de personnes ne voulant pas y participer (il s'avère qu'au Canada en fait le taux de recrutement est très bon). En conséquence, nous avons décidé de ne demander leur participation qu'à 1 client sur 4. Afin que l'échantillon soit représentatif, nous utiliserons une méthode appelée « échantillonnage aléatoire systématique », et vous devrez absolument respecter cet échantillonnage. Pour avoir un échantillon représentatif, le nombre de boutiques par région doit être proportionnel à la population (entre 1 et 14 boutiques par région sont nécessaires).

 

Merci de votre soutien,
Jacques Le Houezec

 

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Publié le 22 Janvier 2015

Caractérisation des vapoteurs mixtes par rapport aux vapoteurs exclusifs

Le Dr Konstantinos Farsalinos vient de publier une nouvelle étude cherchant à comprendre pourquoi certains vapeurs continuent une consommation mixte avec des cigarettes de tabac. Les résultats sont assez évidents, encore fallait-il se poser et répondre à la question.

L'étude se résume ainsi.

Beaucoup de vapeurs réduisent leur consommation de cigarettes sans complètement cesser de fumer, ils sont communément appelés "double utilisateurs" (dual users), ou vapeurs mixtes, en comparaison avec les vapeurs exclusifs de e-cigarette (ou VP) qui ont complètement substitué leur consommation de tabac (vapeurs non-fumeurs). Issu d'une étude déjà publiée chez 19441 vapeurs, un échantillon de 3530 vapeurs mixtes a été apparié, selon le sexe et l'âge, à un groupe équivalent de vapeurs exclusifs (tous anciens fumeurs). Les vapeurs mixtes avaient une plus longue histoire tabagique, une plus faible consommation quotidienne de cigarettes, et une dépendance à la cigarette similaire, par rapport aux vapeurs exclusifs. Leur consommation quotidienne a été réduite après le début de l'utilisation du VP, passant de 20 à 4 cigarettes par jour. La plupart d'entre eux l'utilisaient quotidiennement, cependant ils étaient plus nombreux à être utilisateurs occasionnels que les vapeurs exclusifs. L'utilisation de VP avancé (troisième génération), et la quantité de liquide consommé par jour étaient plus faibles chez les vapeurs mixtes que chez les vapeurs exclusifs. La raison la plus importante pour l'utilisation du VP était de réduire leur tabagisme et l'exposition de leur entourage dans les deux groupes, mais des scores plus élevés ont été donnés à "éviter l'interdiction de fumer dans les lieux publics" par les vapeurs mixtes par rapport aux vapeurs exclusifs. Les facteurs prédictifs les plus puissants d'être un vapeur mixte, issus d'une analyse multivariée, étaient: une perception d'un risque lié au VP supérieure (OR* = 2,27, IC à 95% = 1,40 à 3,68), l'utilisation de dispositifs de première génération (OR = 1,98, IC à 95% = 1,47 à 2,66), l'utilisation de cartomiseurs pré-remplis (OR = 1,94, IC à 95% = 1,23 à 3,06) et l'utilisation occasionnelle du VP (OR = 1,62,
IC à 95% = 1.21 à 2.17).

* Un OR (ou rapport de cote, en français) exprime l'augmentation ou la diminution de chances qu'un événement se produise, en comparaison à un autre groupe. Par exemple un OR = 2,27 dans le premier cas, indique que les vapeurs mixtes sont 127% plus susceptibles d'avoir une perception d'un risque lié au VP supérieure que les vapeurs exclusifs.

Conclusions: Les résultats de cette étude indiquent que les vapeurs mixtes, qui n'arrivent pas à supprimer les dernières cigarettes tout en vapant, sont moins confiants dans le VP (perception d'un risque supérieur), et l'utilisent moins fréquemment que les vapeurs exclusif. Une autre étude américaine a récemment montré aussi que ceux qui réussissent à arrêter totalement de fumer sont ceux qui utilisent fréquemment et quotidiennement le VP.

Les auteurs concluent en précisant que cette enquête est transversale (ponctuelle dans le temps), et qu'on ne peut donc pas parler de causalité avec certitude, des études longitudinales (suivi des vapeurs sur plusieurs mois) sont nécessaires pour explorer davantage les raisons de l'utilisation mixte.

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Publié le 4 Janvier 2015

Merci à toutes les boutiques désirant participer à cette étude, de me contacter par courriel à jlhamzer@gmail.com - je suis encore loin du compte !

Bonjour,
Le Dr Farsalinos est sur le point de démarrer une étude au Canada dans les boutiques de vape. Je suis chargé pour ma part de faire la même chose en France. L'intitulé de l'étude est “Profil des utilisateurs de cigarette électronique au Canada et en France : enquête d'un échantillon représentatif de la clientèle de boutiques de cigarettes électroniques”

But. Evaluer un échantillon représentatif des vapeurs canadiens et français en termes de: antécédents tabagiques et statut actuel, modes d'utilisation de l'e-cigarette, bénéfices perçus et effets secondaires, utilisation mixte (tabac et e-cigarette) et risque de rechute.

Si nous obtenons un échantillon représentatif (c'est pour cela que nous effectuons un recrutement en boutique et non pas sur internet), l'étude aura un très fort impact sur les autorités réglementaires. Pour cela, nous avons besoin que les responsables des boutiques suivent à la lettre les instructions. Il est préférable de dire que vous ne pouvez pas participer à l'étude si vous ne pouvez pas suivre les instructions, plutôt que de créer des problèmes dans la collection des données. Nous voulons montrer des résultats réalistes, pas des résultats truqués ou « trop beaux pour le croire ». Par exemple, éviter la participation des utilisateurs mixtes, résulterait en une observation irréaliste, et personne ne voudrait prendre en compte les résultats de l'étude.

Conseil. L'enquête doit être réalisée dans la boutique par vos clients. Vous devrez leur fournir un accès à internet sur un ordinateur, un ordinateur portable ou une tablette. Les clients doivent remplir le questionnaire SANS être supervisés par vous. Vous leur fournirez l'accès au site internet de l'enquête, mais pendant leur participation vous ne devez PAS influencer leurs réponses.

Nous sommes conscient qu'il est très difficile de demander à chaque client de participer à l'enquête, à cause du manque de temps, et d'un probable grand nombre de personnes ne voulant pas y participer. En conséquence, nous avons décidé de ne demander leur participation qu'à 1 client sur 3. Afin que l'échantillon soit représentatif, nous utiliserons une méthode appelée « échantillonnage aléatoire systématique », et vous devrez absolument respecter cet échantillonnage. Pour avoir un échantillon représentatif, le nombre de boutiques par région sera proportionnel à la population (entre 1 et 14 boutiques par région seront nécessaires).

Si, en tant que responsable d'une boutique, vous êtes intéressé(e) à participer, contactez-moi par courriel : jlhamzer@gmail.com


Avec mes meilleurs vœux pour la nouvelle année,
Jacques Le Houezec

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Publié le 19 Novembre 2014

De l'incohérence de l'interdiction de vente aux mineurs!

Ce n'est pas la première fois que j'entends cela, mais une boutique de VP que je connais bien m'a rapporté hier un fait qui montre l'hypocrisie de l'interdiction de vente aux mineurs.

Un groupe d'adolescents est donc venu pour acheter une cigarette électronique dans cette boutique. La vendeuse, respectueuse de l'interdiction de vente aux mineurs, qu'elle respectait d'ailleurs, comme beaucoup de boutiques, avant l'interdiction officielle, leur dit qu'elle ne peut pas vendre à des mineurs, qu'elle est désolée, mais qu'ils peuvent éventuellement revenir avec leur parents.

Les jeunes sont donc partis au bureau de tabac situé quelques dizaines de mètres plus loin, et sont repassés ensuite devant la boutique pour la narguer. Ils n'ont eu aucun problème pour l'acheter au bureau de tabac. Forcément, puisque la majorité des buralistes ne respecte pas non plus l'interdiction de vente aux mineurs pour le tabac, comme l'atteste une enquête qui avait été réalisée par le CNCT en 2011 " 62 % des débitants français étaient en infraction et ont vendu du tabac à des mineurs de 12 et 17 ans. A l’égard des enfants de 12 ans, près de 4 buralistes sur 10 ont accepté de leur vendre du tabac (38 %)."

Lorsque des adolescents fumeurs veulent, comme les fumeurs adultes, utiliser un produit considérablement plus sûr que la cigarette, ils font comment? Là est toute l'incohérence d'une telle mesure d'interdiction, qui fait courir le risque à des adolescents de devenir encore plus dépendant du tabac, sans avoir la possibilité d'utiliser un produit dont on sait qu'il est moins dangereux, mais que nos élites préfèrent laisser seulement aux adultes, et encore, au vu des législations en gestation suite au vote de la Directive européenne sur les produits du tabac, même les adultes ne seront plus en mesure d'obtenir un produit efficace, puisque limité par la réglementation à un ersatz, sans tenir compte de l'avis des scientifiques et professionnels de la santé publique.

Toutes les enquêtes actuelles menées aux Etats-Unis (CDC) ou en Angleterre (ASH) montrent que le tabagisme recule chez les jeunes, et que c'est sans doute la cigarette électronique (qui porte si mal son nom) qui en est la cause. Combien de temps faudra-t-il pour qu'enfin on reconnaisse que le VP est sans doute la meilleure chose qui soit arrivée aux fumeurs depuis plus d'un siècle, et que c'est une chance qu'il ne faut pas manquer d'éradiquer les maladies et les morts dues au tabac dans les décennies qui viennent ?

A moins qu'on fasse comme avec le snus (tabac à chiquer suédois à taux réduit de cancérigènes, qui fait que la Suède a le taux de cancers du poumon chez l'homme le plus bas au monde), que l'Europe a interdit de vente en 1992, et que l'on laisse mourir les fumeurs parce qu'on ne leur dit pas que c'est considérablement moins dangereux que de fumer, ou plutôt on leur dit que c'est aussi dangereux, ce qui est non seulement un mensonge, mais un crime.

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Publié le 17 Novembre 2014

Le CDC (US Centers for Disease Control and Prevention) vient de publier les données de l'enquête annuelle chez les jeunes de 2013. En comparant avec les données de 2011 et 2012, on peut réaliser ces graphiques, selon l'âge des adolescents (aux USA, le collège correspond en gros aux élèves de la 6ème à la 4ème, le lycée à ceux de la 3ème à la terminale).

Les données du CDC (Etats-Unis) montrent aussi une baisse du tabagisme chez les jeunes

Comme on peut le voir sur le graphique des collèges, l'utilisation d'e-cigarette s'est stabilisée entre 2012 et 2013, alors que l'utilisation de cigarettes de tabac a baissé, de même que le total des deux au cours de la même période.

Les données du CDC (Etats-Unis) montrent aussi une baisse du tabagisme chez les jeunes

Sur le graphique des lycées, ont peut voir une augmentation de l'utilisation d'e-cigarette entre 2012 et 2013, et une baisse de l'utilisation de cigarettes de tabac, même si le total des deux n'a pas baissé, il y a moins de fumeurs de cigarettes.

Ces chiffres vont donc dans le même sens que ce qui est observé en Angleterre (données ASH), dans le Minnesota, ou à Paris (données PST), soit une baisse régulière de la consommation de cigarettes de tabac chez les adolescents. Ce n'est pourtant pas ce qui est rapporté dans la presse, ou par notre Ministre de la santé, lorsque l'on brandit l'hypothétique passerelle de l'e-cigarette vers le tabagisme. Pourtant, de temps en temps, des journalistes creusent un peu plus la question, et évitent de dramatiser, mais ils sont encore trop peu nombreux. Le risque au final est de décourager les fumeurs d'utiliser un produit qui peut les aider à arrêter de fumer, et de réduire considérablement leur risque tabagique.

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Publié le 2 Novembre 2014

Résultats de l'enquête de l'AIDUCE, Qui sont les vapoteurs ?

L’Aiduce a lancé une grande enquête pour connaître le profil des vapoteurs début octobre. Cette enquête est désormais close.

Vous retrouverez les premiers résultats ici : http://www.aiduce.fr/resultats-de-lenquete/

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