Publié le 8 Février 2013
C’est l’équipe de Riccardo Polosa, en Italie, qui publie cette étude pilote (sur 14 fumeurs n’ayant pas l’intention d’arrêter) sur l’utilisation de la e-cigarette pour réduire le risque tabagique. Le critère principal d’évaluation était une réduction du nombre de cigarettes fumées d’au moins 50% à 1 an (vérifié par diminution du CO expiré). Le critère secondaire était l’abstinence d’au moins 30 jours à 1 an, avec aussi vérification du CO expiré (<10ppm).
Les résultats montrent que la moitié des patients ont réussi à réduire d’au moins 50% à 1 an (7/14, qui sont passés de 30 cig/j à 15 cig/j), et que 2 patients (14,4%) étaient abstinents à 1 an (soit 9/14 qui ont réussi à réduire ou arrêter de fumer).
Les effets secondaires ont été modestes (nausées, irritation de la gorge et maux de tête chez 14,4% des personnes, et toux sèche chez 28,6%), et les symptômes positifs (voix, hallucinations) et négatifs (humeur dépressive, anxiété) des patients n’ont pas été modifiés par la réduction ou l’arrêt.
Cet article est en accès libre, pour ceux qui lisent l’anglais : http://www.mdpi.com/1660-4601/10/2/446