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Publié le 17 Septembre 2013

Ce Jeudi 19/09/13 à 10h00, jour du World Vaping Day, l'association AIDUCE invite tous les vapoteurs à se rassembler à Paris sur l’île des cygnes, au pied de la statue de la liberté.

"Le but de ce rassemblement est de lancer l’opération européenne visant au rassemblement de Strasbourg, le 7 octobre, où l’occasion nous sera donnée d’interpeller les eurodéputés et leur remettre la pétition francophone."

http://www.aiduce.fr/world-vaping-day-paris-190913/

et voici quelques photos de l'événement :

http://www.flickr.com/photos/vap_in_liberty/

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Publié le 8 Septembre 2013

Cigarette électronique contre patch, étude néo-zélandaise

(Text in English below)

L'étude de Chris Bullen, menée en Nouvelle-Zélande, et que l'on attendait tous est publiée sur le site du Lancet depuis hier soir, en accès libre http://download.thelancet.com/flatcontentassets/pdfs/S0140673613618425.pdf, de même qu'un commentaire de Peter Hajek http://download.thelancet.com/flatcontentassets/pdfs/S0140673613615342.pdf.

Cette étude a comparé l'efficacité d'une cigarette électronique (avec 16 mg de nicotine par cartouche, ou 0 mg, placebo), à un patch à 21 mg. Le traitement, avec un soutien possible par téléphone, mais pas obligatoire, a duré 13 semaines. Les résultats en termes d'abstinence sont assez faibles. A 6 mois, 7,3% (21/289) des fumeurs utilisant la e-cigarette à 16 mg (en fait les mesures de contrôle ont donnés des valeurs oscillant entre 10 et 16 mg), 5,8% (17/295) des utilisateurs de patch, et 4,1% (3/73) utilisateurs d'une e-cigarette placebo (0 mg nicotine) ont arrêté de fumer (vérifier par mesure du CO expiré). Les événements indésirables peu nombreux ont été identiques dans tous les groupes.

Il est à noter que, les utilisateurs de e-cigarette, avec ou sans nicotine, dans cette étude, ont montré une meilleure adhérence au traitement, que les utilisateurs de patch. A 6 mois, environ 30% de ceux utilisant la e-cigarette, contre seulement 8% pour le patch, continuaient d'utiliser le produit. Or, l'on sait qu'un traitement est d'autant plus efficace chez les fumeurs dépendants, qu'il est utilisé longtemps. Sans aucun doute, la gestuelle associée à la e-cigarette, plus proche du comportement du fumeur, joue un rôle crucial dans l'adhérence à ce produit.

Ces résultats sont plutôt faibles, et en ce qui concerne la e-cigarette, reflètent le fait que le modèle utilisé est un modèle qui est dépassé par la technologie actuelle, peu performant en termes de délivrance de nicotine sans doute, et que la même dose et le même arôme a été utilisé pour tous les fumeurs. Or, l'intérêt de la e-cigarette est d'offrir un large éventail de modèles, et de liquides aux arômes variés (les fumeurs commencent typiquement avec des arômes tabac, mais changent très vite pour des arômes fruités ou "gourmands"). L'évolution technologique et l'accroissement de la diversité de choix de e-liquides (de plus en plus fabriqués en France et en Europe) ont été permis par le fait que la e-cigarette est considérée pour l'instant comme un produit de consommation courante, et c'est ce qui en a fait son succès grandissant (le nombre d'utilisateurs double tous les ans, on estime à plus d'1 million le nombre de vapoteurs en France). Or, la nouvelle Directive tabac européenne voudrait en faire un médicament, ce qui serait une erreur, car l'obtention d'une AMM (autorisation de mise sur le marché) est très coûteuse, et toute innovation demande une modification d'AMM, elle aussi coûteuse. Le résultat risque d'être celui observé avec les différents substituts nicotiniques, qui n'ont pratiquement pas évolués depuis leurs lancements. Il serait dommageable pour la Santé publique, en imposant cette médicalisation par l’intermédiaire de la Directive européenne, de freiner cette évolution qui se mesure déjà par la baisse record des ventes de tabac en France au cours des 6 premiers mois de l'année (presque 9% en moins, du jamais vu!).

Il est donc urgent, puisque les décisions concernant la Directive européenne viennent d'être repoussées d'un mois, que les députés européens prennent la mesure du risque qu'ils font peser sur la Santé publique et la vie de millions de fumeurs, s'ils ne modifient pas le projet de Directive tabac en ce qui concerne la e-cigarette. En revanche, il faut qu'ils restent fermes sur les mesures contre le tabac, et même qu'ils aillent au-delà de ce qui est prévu (en particulier sur les paquets neutres et les avertissements sanitaires). Les vapoteurs (association AIDUCE, en France) de plus en plus nombreux, et électeurs potentiels, sauront s'en souvenir dans quelques mois lors des prochaines élections européennes.

In English

The new study by Chris Bullen, in New Zealand, that we were all wainting for is now published on The Lancet website (free access) http://download.thelancet.com/flatcontentassets/pdfs/S0140673613618425.pdf, as well as the comments from Peter Hajek http://download.thelancet.com/flatcontentassets/pdfs/S0140673613615342.pdf.

This study compared efficacy of an electronic cigarette (16 mg nicotine per cartridge, or 0 mg, placebo), to a 21 mg patch. Treatment, with a possible counseling by phone, but not mandatory, was for 13 weeks. The results in terms of abstinence are rather low. At 6 months, 7.3% (21/289) of smokers using an e-cigarette with 16 mg nicotine (in fact control measures gave variable contents of 10 to 16 mg), 5.8% (17/295) of patch users, and 4.1% (3/73) of placebo e-cigarette users (0 mg nicotine) quit smoking (verified by expired CO). Adverse events were not frequent and similar in each group.

It must be noted that e-cigarette users, with or without nicotine, showed a better adherence to treatment taht patch users. At 6 months, about 30% of e-cigarette users, versus only 8% for the patch, were still using the product. And we know that a treatment is more likely to be efficacious in tobacco dependent smokers that it is use for a long period. Without any doubt, the behavioural component of e-cigarette use, closer to smoking behaviour, play a crutial role in the adherence to this product.

These efficacy results are rather low, and concerning the e-cigarette, reflect the fact that the e-cigarette model used is outdated by the recent technology, probably poorly efficient in terms of nicotine delivery, and that the same dose and same falvour was used for all smokers. While, the main feature of actual e-cigarettes is to offert a large panel of models, and e-liquids with numérous flavours (smokers typically strat with tobacco flavours, but subsequently switch rather to fruit or sweet flavours). The technical evolution, and the increase in choices of e-liquids (more and more available from European makers) did allow the e-cigarette to be considered until then as a consummer product, and that is why it had such a success (the number of e-cigarette users double each year, in France it is estimated to be over 1 million). However, the new European tobacco products Directive (TPD) is planning to medicalise the e-cigarette, wich would be a mistake, as a medicine product authorisation would increase the costs, and that any innovation would request a modification of the authorisation, increasing again the costs. The result would be what we have seen happened with NRT, a lack of innovation since their respectives launches. It would be disastrous for Public Health, by imposing this regulation through the TPD, to stop this evolution which can be attested by the unprecedent decrease in tobacco sales in France during the last 6 first months of the year (nearly 9% decrease).

It is consequently urgent, since the decisions about the TPD have just been delayed for a month, that the European Members of the Parliament realise the risk they would put on Public Health, and the lives of millions of smokers, if they don't change the TPD project concerning the e-cigarette. However, they must stay strong on tobacco control measures, and eventually to go even further than planned (particularly on plain packaging and health warnings). The number of vapers (French association AIDUCE) is considerably increasing, and as potential voters, would remember that in a few months when European elections will take place.

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Publié le 5 Septembre 2013

Quelques interviews ont été mis en ligne:

http://europeandyou.com/news/1384/2/

L'émission vapourtrail TV d'hier soir y a été consacrée. Le vote concernant la Directive tabac semble être repoussé d'un mois, mais les intimidations fusent sur les réseaux sociaux, et on accuse surtout le lobby du tabac d'être derrière.

Les eurodéputés ne veulent pas voir, ou n'ont pas encore compris, la puissance que représente les vapoteurs européens unis au sein de leurs associations.

http://www.vapourtrails.tv/?p=7137

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Publié le 30 Juillet 2013

Voici un article (en anglais) auquel j'ai participé qui critique la médicalisation de la e-cigarette. Il est en accès libre (il suffit de s'enregistrer) sur le site du Lancet :

http://www.thelancet.com/journals/lanres/article/PIIS2213-2600%2813%2970124-3/fulltext

Nous l'avons transmis à l'OMS qui a récemment publié de nombreuses prises de positions opposées à la e-cigarette.

Un contre argument, plutôt faible, a été associé à notre article:

http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS2213-2600%2813%2970160-7/fulltext

La conclusion de notre article traduite ici:

"En conclusion, puisque les cigarettes électroniques sont des produits de consommation courante qui entrent en compétition avec les cigarettes, bien plus dangereuses et qui ne sont pas réglementées comme médicament, une réglementation médicale obligatoire n'est pas nécessaire pour la santé publique et peut même la mettre en danger en limitant la possibilité pour les e-cigarettes de se substituer aux cigarettes conventionnelles sur le marché. Une réglementation excessive pourrait protéger le monopole de vente des cigarettes et entraîner plus de maladies et la mort de millions de fumeurs qui seraient empêchés de passer aux générations futures de cigarettes électroniques. Pour la première fois dans l'histoire du contrôle du tabac, une possibilité réelle d'éliminer le tabagisme se fait jour, et cela pourrait se passer avec un investissement minime, voire nul, de la part des gouvernements. Les réglementaires du médicament devraient cesser le feu !"

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Publié le 20 Juin 2013

Cette étude est très importante, car elle est la première à analyser précisément la façon dont les utilisateurs de e-cigarette vapotent, et à évaluer la quantité de e-liquide utilisée.

Pour cela, 45 vapoteurs expérimentés et 35 fumeurs, de 20 à 45 ans, ont été recrutés. Les vapoteurs, tous anciens fumeurs, vapotaient quotidiennement des e-liquides avec des concentrations de nicotine allant de 6 mg/ml à 12 mg/ml. Ils vapotaient en moyenne depuis 7 mois et utilisaient 5 ml de e-liquide chaque jour. Les fumeurs n'avaient jamais utilisé de e-cigarette. Ils étaient tous abstinents depuis la veille au soir (au moins 8h) de e-cig pour les uns, et de cigarettes pour les autres.

La e-cigarette utilisée dans l'étude était une eGo-T munie d'un atomiseur Epsilon (clearomiseur), considérée comme une e-cig de seconde génération. Un e-liquide à 9 mg/ml a été utilisé pour l'étude.

Les vapoteurs ont utilisé la e-cig ad libitum (à volonté) pendant 20 minutes, pendant qu'ils étaient filmés afin, par la suite, d'analyser image par image pour déterminer les caractéristiques topographiques du vapotage (durée d'allumage de la diode déclenchant la batterie, durée d'inhalation, durée d'exhalaison). Les fumeurs ont aussi été filmés en fumant 2 cigarettes (7 mg de goudron, 0,7 mg de nicotine, selon la machine à fumer), puis un autre jour, en vapotant pendant 10 minutes (après avoir reçu des instructions concernant l'utilisation de la e-cig). Les images vidéos étaient prisent à 25 images/secondes, ce qui donne une précision d'analyse image par image de 40 ms.

Afin de minimiser les biais d'évaluation, seules 10 bouffées de cigarette ou de e-cig consécutives ont été analysées dans les 2 groupes. Les 3 premières bouffées n'étaient pas analysées, afin de laisser un temps d'adaptation aux utilisateurs, les bouffées analysées ont été les bouffées 4 à 13.

Pour déterminer la quantité de e-liquide utilisé par les vapoteurs (pas par les fumeurs), le clearomiseur était pesé avant utilisation, puis après 5 minutes et 20 minutes de vapotage. Le temps de 5 minute a été utilisé car il représente à peu près le temps nécessaire pour fumer une cigarette, les 20 minutes ont été choisies car elles représentent le temps d'utilisation d'un inhaleur de nicotine (substitut nicotinique) pour délivrer 4 mg de nicotine.

Les résultats montrent que la durée de la bouffée de e-cig prise par les vapoteurs est significativement (p<0,001) plus longue (4,2 +/- 0,7 s) que la bouffée de cigarette ou de e-cig prise par les fumeurs (2,1 +/- 0,4 s et 2,4 +/- 0,5 s, respectivement). A l'inverse, la durée de l'inhalation est significativement (p<0,001) moindre avec la e-cig chez les vapoteurs (1,3 +/- 0,4 s) que chez les fumeurs (2,2 +/- 0,4 s et 2,0 +/- 0,4 s, respectivement). Par contre, aucune différence n'a été observée sur la durée d'exhalaison (1,7 +/- 0,5 s ; 1,8 +/- 0,4 s et 1,7 +/- 0,3 s, respectivement).

Les vapoteurs ont pris 13 bouffées en 5 minutes et 43 bouffées en 20 minutes (soit 1 bouffée toutes les 20 à 30 s), ce qui correspond à 62 mg (ou 0,05 ml) et 219 mg (ou 0,18 ml) de e-liquide (la quantité de e-liquide consommée est significativement corrélée au nombre et à la durée des bouffées, et aucun effet dû à l'âge, l'historique du tabagisme ou à la durée d'utilisation d'une e-cig quotidiennement, n'a été observé). Selon ces données, et la concentration à 9 mg/ml du e-liquide utilisé, les e-cig, dans ces conditions d'utilisation, ont délivré 0,46 +/- 0,12 mg de nicotine en 5 minutes et 1,63 +/- 0,41 mg de nicotine en 20 minutes.

Afin de comparer avec la consommation de cigarettes, et en estimant qu'une cigarette délivre environ 1 mg de nicotine au fumeur en 5 minutes (c'est la mesure moyenne observée dans les études), il a été estimé avec ces données qu'il faudrait un e-liquide dosé à 21 mg/ml de nicotine pour délivrer 1 mg au vapoteur. Et pour délivrer 4 mg de nicotine en 20 minutes (similaire à l'inhaleur), il faudrait un e-liquide dosé à 24 mg/ml de nicotine.

Cette étude permet de définir un "standard" de la topographie d'utilisation de la e-cigarette pour les futures études chez les vapoteurs. En effet, utiliser la norme ISO retenue pour analyser la fumée de cigarette (1 bouffée de 2 s toutes les 60 s), sous-estimerait le mode de consommation des vapoteurs. Les auteurs proposent donc de retenir les paramètres mesurés dans cette étude, soit une bouffée de 4 s toutes les 20 à 30 s, à condition d'utiliser des e-cig de dernière génération, plus performantes que les anciennes qui ne supportaient pas cette fréquence, et en particulier chauffait trop, produisant un effet désagréable (dry puff, ou bouffée sèche due à la surchauffe ou à l'arrivée trop lente du e-liquide sur la résistance).

Enfin, les auteurs concluent en faisant la critique de la proposition contenue dans la révision de la Directive européenne sur les produits du tabac, de limiter les e-liquides sans autorisation de mise sur le marché à 4 mg/ml. Cette étude démontre clairement, pour la première fois, que pour satisfaire les besoins d'un fumeurs commençant à vapoter, une concentration de 20 à 24 mg/ml de nicotine est nécessaire. Il est intéressant de noter qu'empiriquement, c'est à peu près la limite proposée par l'ANSM en France (20 mg/ml), qui pour l'instant est toujours en vigueur. Cette étude permet enfin de se reposer sur des données réelles, qui manquaient jusqu'à présent, afin de pouvoir proposer aux vapoteurs des e-liquides suffisamment dosés pour leur permettre d'abandonner rapidement la cigarette, ce qui a été observé dans certaines études où la concentration de nicotine utilisée était en moyenne de 18 mg/ml.

Pouvoir proposer aux fumeurs une alternative crédible et considérablement moins nocive que le tabac permettra d'appliquer au plus grand nombre une réduction du risque tabagique significative, et aura un impact énorme sur la santé publique.

Farsalinos KE et al. Int J Environ Res Public Health. 2013 Jun 18;10(6):2500-14. Article en libre accès : http://www.mdpi.com/1660-4601/10/6/2500

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Publié le 12 Juin 2013

Le MHRA anglais (agence du médicament) indique son intention d'obliger les e-cigarettes à obtenir une autorisation de mise sur le marché, mais attend les décisions de la Commission européenne sur la Directive tabac, et donc rien ne pourra être effectif avant 2016.

http://www.mhra.gov.uk/Safetyinformation/Generalsafetyinformationandadvice/Product-specificinformationandadvice/Product-specificinformationandadvice%E2%80%93M%E2%80%93T/Nicotinecontainingproducts/index.htm

ASH reprend cette décision et indique que la e-cigarette reste donc pour le moment un produit de consommation courante et peut être utilisée dans les lieux publics.

http://www.ash.org.uk/information/facts-and-stats/ash-briefings

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Publié le 5 Juin 2013

C'est le titre de cet article du Daily mail online, après la sortie des recommandations cliniques pour l'aide à l'arrêt de NICE qui met l'accent sur la réduction du risque tabagique.

E-cigs 'are the safer option': New guidelines urge doctors to advise products for smokers finding it difficult to quit

Avec ces nouvelles recommandations de NICE (Institut National pour l'Excellence en santé et en soin), l'Angleterre devient officiellement le premier pays à prôner la réduction du risque tabagique, avec la possibilité pour les fumeurs d'utiliser les substituts nicotiniques pour s'arrêter, mais aussi pour ceux qui n'y arrivent pas ou ne le désirent pas, de les utiliser à long-terme pour réduire leur consommation de tabac.

S'il n'est pas démontré (par manque d'études) que la réduction de consommation a un effet bénéfique sur la santé à long-terme, il est par contre démontré que les personnes qui s'engagent dans un processus de réduction ont plus de chances de s'arrêter de fumer un jour.

Ce qui est encourageant, c'est que malgré la focalisation de ces recommandations sur les substituts nicotiniques, l'article et son titre insistent sur la e-cigarette, sans la dénigrer, bien au contraire. Le vent commencerait-il à tourner en faveur du vaporisateur personnel? L'opinion publique et les utilisateurs commencerait-ils à être entendus?

Il y a tout de même un petit bémol quand on lit ces recommandations entre les lignes. On ne parle pas vraiment de substituts nicotiniques, mais de "produits contenant de la nicotine ayant une autorisation de mise sur le marché" (licensed nicotine-containing products), et ceci tout au long de ces recommandations. Pourquoi ce langage?

Probablement pour se préparer à l'arrivée d'autres produits contenant de la nicotine, que les classiques substituts nicotiniques. Et que pourraient-ils être?

La e-cigarette, ou vaporisateur personnel, bien sûr !

En effet, aucune recommandation particulière n'est donnée à son propos dans ce rapport de NICE, qui indique que le MHRA (l'équivalent de notre ANSM, agence du médicament) n'a pas encore statué sur la e-cigarette ou les autres produits contenant de la nicotine - on évoque un gel de nicotine), mais que l'on attend une décision pour le printemps 2013 (sic! va falloir qu'ils se dépêchent). Mais le fait d'utiliser partout dans ce rapport, et même dans les commentaires sur ce rapport, ce terme de "produits contenant de la nicotine ayant une autorisation de mise sur le marché", semble indiquer la volonté du MHRA d'opter pour un statut de médicament, plutôt que pour celui de produit de consommation courante.

Cela risque de provoquer la colère des vapoteurs d'outre-Manche et de les mobiliser, tout comme les vapoteurs français se mobilisent après que notre Ministre de la Santé ait assimilé vapotage et tabagisme de façon irresponsable la semaine dernière (des pétitions ont été lancées dans de nombreux pays européens, voir celle de l'AIDUCE, l'association indépendante des utilisateurs de la cigarette électronique).

Cet article du Daily mail online est tout de même encourageant, car il présente la e-cigarette comme une alternative crédible pour favoriser la réduction du risque tabagique. Espérons que nos journalistes français s'en inspirent, car pour l'instant on ne peut pas dire que la e-cigarette soit présentée de façon objective dans les médias.

D'autres articles anglais vont dans le même sens:

http://uk.news.yahoo.com/cigarettes-nice-changes-guidance-smokers-104023396.html#LB1LGgC

http://m.guardian.co.uk/society/2013/jun/04/e-cigarettes-health-revolution-smokers

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Publié le 23 Mai 2013

Les amendements proposés pour la Directive tabac

Pour ceux qui ont le temps d'aller jeter un œil sur les amendements (seulement en anglais) proposés pour la Directive tabac européenne, c'est tout en bas, point 16 !

http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+COMPARL+ENVI-OJ-20130529-1+03+DOC+XML+V0//FR

Il y a encore de quoi travailler, en particulier sur les arômes !

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