Publié le 16 Septembre 2016
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Publié le 15 Septembre 2016
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En Angleterre au moins on ne tergiverse pas sur l'utilité de la vape pour aider les fumeurs !
A Leicester, en Angleterre, voici la campagne de publicité faite par les services d'aide à l'arrêt du tabac (responsable Louise Ross) à deux semaines du Stoptober qui sert de modèle à notre prochain Moi(s) sans tabac.
A ce jour, rien n'est prévu pour la vape par les autorités françaises !
Publié le 21 Juillet 2016
Communiqué du 21 juillet - 9h00 http://www.sovape.fr/recours-conseil-etat/
In English on Vapingpost
5 associations engagent un recours auprès du Conseil d’État pour faire annuler les interdictions de propagande et publicité, directe ou indirecte, sur le vapotage, qui remettent gravement en cause la liberté d’expression.
Dans sa volonté de réglementer le vapotage et d’appliquer la directive européenne sur les produits du tabac, le gouvernement a pris des dispositions qui menacent la liberté d’expression des vapoteurs et des associations de réduction des risques. Ces dispositions empêchent d’agir sur le terrain de la prévention sanitaire en apportant aux fumeurs une information objective sur une alternative au fléau qu’est la cigarette. Elles ne permettent plus aux vapoteurs d’échanger sur les moyens d’éviter les risques, et limite la capacité à se tenir informé des produits de meilleure qualité et de plus en plus sécurisés.
Malgré de nombreuses alertes de citoyens, d’associations et de professionnels de santé, le gouvernement a établi une réglementation sur le vapotage dans le cadre d’une loi sur le tabac, avec des mesures alignées sur le tabac, et qui exposent les citoyens, les associations, les professionnels de santé et les entreprises à une insécurité juridique injustifiée.
Depuis le 20 mai 2016, toute communication sur les produits du vapotage est susceptible d’être attaquée par toute personne ayant un intérêt (l’État, une association, un buraliste, un voisin mécontent), avec une menace d’une amende pouvant aller jusqu’à 100 000 euros.
Les associations SOVAPE, FEDERATION ADDICTION, RESPADD, SOS ADDICTIONS, TABAC & LIBERTÉ, qui ont pour objet dans leurs statuts de prévenir et réduire les risques et les méfaits du tabagisme, en ayant notamment recours à des actions d’informations publiques, se sentent légitimes pour contester ces dispositions liberticides.
La liberté d’expression ne peut être limitée que pour des raisons sanitaires or aucune preuve de nocivité n’est aujourd’hui avérée. Par ailleurs, il n’est pas cohérent que la liberté d’expression, qui est le fondement de notre société démocratique, soit plus limitée que le droit de vendre des produits du vapotage et le droit de les utiliser. Il y a des raisons sanitaires évidentes de permettre de communiquer sur la meilleure manière d’utiliser ces produits commercialisés et de s’orienter vers les produits de meilleure qualité.
Les associations tiennent à rappeler que le tabac fumé provoque 78 000 morts prématurées par an en France. En interdisant toute communication sur le vapotage, le gouvernement ne permet pas d’ouvrir un débat salutaire sur la santé publique et sur les nouvelles opportunités de réduction des risques.
Pour les représenter, les associations ont fait appel au cabinet SPINOSI & SUREAU, SCP d’avocats au Conseil d’État et à la Cour de cassation.
Hier 20 juillet 2016, une requête introductive d’instance a été déposée devant le Conseil d’état pour contester l’ordonnance du 20 mai 2016.
Ce n’est que la première étape. Tout sera mis en oeuvre pour obtenir gain de cause. L’association SOVAPE organisera à la rentrée une cagnotte citoyenne pour permettre à toute personne convaincue du bien-fondé de cette action de participer financièrement aux frais de justice.
Jacques LE HOUEZEC - Président de SOVAPE - www.sovape.fr
Jean-Pierre COUTERON - Président de FÉDÉRATION ADDICTION - www.federationaddiction.fr
William LOWENSTEIN - Président de SOS ADDICTIONS - www.sos-addictions.org
Anne BORGNE - Présidente du RESPADD - www.respadd.org
Pierre ROUZAUD - Président de Tabac & Liberté - www.tabac-liberte.com
Publié le 2 Juillet 2016
Publié le 27 Juin 2016
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Plus de six millions de fumeurs dans l'Union européenne ont arrêté de fumer et plus de 9 millions ont réduit leur consommation de tabac fumé avec la cigarette électronique, selon une étude publiée aujourd'hui dans la revue Addiction. Les scientifiques grecques de l'Université de Patras et du centre de chirurgie cardiaque Onassis et l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM, Paris) ont analysé les données de l'Eurobaromètre 2014 sur le tabagisme et l'utilisation de la cigarette électronique. Selon les résultats de l'étude, 48,5 millions d'Européens ont déjà essayé la cigarette électronique, et 7,5 millions sont des utilisateurs actuels. Parmi les utilisateurs actuels, 35,1% ont arrêté de fumer et 32,2% ont réduit leur consommation tabagique.
« Ce sont probablement les taux de sevrage et de réduction tabagiques les plus élevés jamais observés sur une population aussi large », a déclaré le chercheur principal de l'étude, le Dr Konstantinos Farsalinos. « Les données de l'Union européenne montrent que l'utilisation de la cigarette électronique semble avoir un impact positif sur la santé publique pour deux raisons principales: 1. les taux élevés d'arrêt et de réduction de consommation observés, et 2. l'utilisation de la cigarette électronique est largement confinée à la population de fumeurs (actuels et anciens), et est minimale chez les non-fumeurs. »
Il y a beaucoup de controverse quant à l'utilisation de la cigarette électronique par des non-fumeurs, mais les chercheurs semblent rassurants. Jacques Le Houezec, un scientifique membre de l'Unité INSERM U1178 sur les addictions, a déclaré: « Chez les non-fumeurs, nous avons observé une certaine expérimentation de la cigarette électronique, mais l'utilisation régulière est faible avec seulement 1,3% des non-fumeurs ayant déclaré utiliser une cigarette électronique contenant de la nicotine, et 0,09% ayant rapporté une utilisation quotidienne. Pratiquement, il n'y a pas d'utilisation actuelle ou régulière de cigarette électronique avec nicotine par les non-fumeurs, donc la préoccupation d'un possible effet passerelle vers le tabagisme est largement rejetée par ces résultats. »
Le Professeur Konstantinos Poulas a mentionné l'importance de l'enquête Eurobaromètre pour l'évaluation de l'utilisation de la cigarette électronique dans l'Union européenne. « Le questionnaire de l'Eurobaromètre est probablement l'un des plus détaillés en termes d'analyse de l'utilisation de la cigarette électronique au niveau de la population. Il fournit des informations détaillées sur la fréquence d'utilisation, différencie l'expérimentation de l'utilisation régulière et examine l'utilisation de nicotine avec la cigarette électronique. En outre, l'enquête a porté sur un large échantillon d'Européens représentatif de la population totale de l'UE. Ce type de questionnaire devrait être utilisé dans toutes les études en population. »
L'Eurobaromètre est une enquête réalisée par la Commission européenne, permettant d'évaluer, entre autres, les habitudes tabagique et l'utilisation de la cigarette électronique dans l'ensemble des 28 Etats membres de l'Union européenne.
Publié le 24 Mai 2016
Afin de pérenniser le succès incontestable du 1er Sommet de la vape, Jacques LE HOUEZEC (initiateur du Sommet), Sébastien BEZIAU, Nathalie DUNAND et Laurent CAFFAREL créent l’association SOVAPE pour assurer un avenir solide à cette manifestation qui a installé la vape comme solution majeure de réduction des risques en matière de tabagisme, en faisant dialoguer usagers, professionnels, industriels, sociétés savantes et acteurs de la santé publique.
L’objet de l’association est “d’agir et dialoguer” pour défendre la réduction des
risques et des méfaits du tabagisme dans les politiques publiques. Pour cela, elle portera
chaque année le Sommet de la vape, en cherchant à en améliorer le contenu et la
portée sociétale, médiatique et politique, pour en faire le temps fort du dialogue entre
les autorités, les professionnels de la santé, ceux du tissu associatif et l'opinion
publique.
Soucieuse de s'inscrire singulièrement et utilement dans le paysage de la lutte contre
les risques du tabagisme, SOVAPE s’établit sur un modèle « à dons et subventions » :
ses statuts lui permettront de rechercher toutes sortes de financements publics ou
privés afin de mener des actions d'envergure, durables ou ponctuelles. La politique de
collecte et la nature des fonds récoltés seront publiées pour assurer la transparence de
l'association.
SOVAPE se positionne ainsi comme un nouvel acteur de la réduction des risques et
des dommages dont le principal objectif est de défendre la vape comme alternative
au tabagisme.
A l’occasion du 1er Sommet de la vape qui s'est déroulé le 9 mai 2016 au CNAM à
Paris, le Pr Benoît Vallet, directeur général de la santé, a acté la création d’un groupe
de travail sur la vape. De part son objet et sa vocation, SOVAPE entend donc participer
activement à ce groupe.
Jacques LE HOUEZEC, Président de SOVAPE
06 87 75 18 44 - jacques.lehouezec@amzer-glas.com
L’association est en cours de création (statuts / dépôt). Plus d’information sur le site Internet.
Publié le 12 Mai 2016
English version:
1. En utilisation normale, les émissions de la vape ont une composition au minimum 20 fois moins toxique que la fumée de tabac.
2. Les produits de la vape, y compris les liquides, sont classés comme des produits de consommation courante. Des normes existent actuellement. Ces exigences de qualité (AFNOR ou autres exigences équivalentes) doivent permettre de rassurer les fumeurs désireux de trouver une alternative au tabagisme.
3. La vape a très certainement permis à de très nombreux fumeurs d'arrêter de fumer ou de réduire significativement leur consommation de tabac.
4. L'utilisation d'arômes, la dose adéquate de nicotine et un matériel adapté à chaque fumeur sont les clefs du succès pour remplacer le tabac par la vape.
5. L’e-cigarette apparait chez les adolescents plus comme un concurrent du tabac que comme un produit d’initiation et les craintes d’y voir une porte d’entrée massive en tabagie s‘estompent en 2016 ; la vigilance reste cependant de mise.
6. Des études de suivi de cohortes de consommateurs sur le long terme sont nécessaires afin de confirmer les bénéfices du vaporisateur personnel.
Trois points restent l’objet de débats, principalement liés à la place du produit dans la société :
7. Les vapoteurs et de nombreux professionnels de santé demandent un signal fort et clair de la part des autorités sanitaires.
8. La publicité directe et indirecte autour du tabac est unanimement désavouée. Une éventuelle interdiction de publicité généralisée des produits de la vape incluant les boutiques est elle aussi majoritairement désavouée.
9. La réglementation du vapotage dans les lieux publics et de travail apparaît comme le point le moins consensuel, même si tous reconnaissent l’absence ou quasi absence de risque sanitaire. Cependant, l'obligation d'avoir des espaces de vapotage au sein des lieux de travail proposée par le gouvernement a été rejetée par les parlementaires. Cette disposition doit être réintroduite dans la loi de Santé comme une option possible, mais sans caractère obligatoire.
Ainsi ce Sommet de la Vape, dont l’indépendance a été assurée par financement participatif sur internet de 444 donateurs, fait clairement le point sur les consensus et les divergences. Tel que le préconise l'Académie Nationale de Médecine, et celle de Pharmacie, qui n'ont pourtant pas encouragé la réduction du risque par le passé, ainsi que le Haut Conseil de la Santé Publique, il convient d'encourager les fumeurs à essayer le vaporisateur personnel pour quitter leur dépendance au tabac.
Comité d’organisation : Pr Didier JAYLE • Jacques LE HOUEZEC • Pr Bertrand DAUTZENBERG
Communiqué du 1er Sommet de la vape
www.sommet-vape.fr
Publié le 1 Mai 2016
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Cigarette électronique : après le Royaume-Uni, la France doit prendre une position claire, 9 associations invitent la ministre de la santé à participer au 1er Sommet de la vape.
Dans son rapport « La nicotine sans la fumée: la réduction des méfaits du tabac » publié cette semaine, le Collège Royal des Médecins britanniques conclut que la cigarette électronique est susceptible d'être bénéfique pour la santé publique et que les fumeurs peuvent être rassurés et encouragés à l’utiliser comme alternative au tabac.
Après la publication l'été dernier du rapport du Public Health England, déclarant que la vape était au moins 95% moins nocive que le tabagisme, le Collège Royal renchérit en disant « Bien qu'il ne soit pas possible d'estimer précisément les risques à long terme pour la santé associés à l'e-cigarette, les données disponibles suggèrent qu'ils ne devraient pas dépasser 5% de ceux qui sont associés au tabac fumé, et pourraient être sensiblement inférieurs à ce chiffre. »
La Commission de l'Audition publique sur la « Réduction des risques et des dommages liés aux conduites addictives » qui s'est tenue les 7 et 8 avril derniers à Paris, propose une nouvelle alliance. Il insiste sur le fait que les utilisateurs de substances addictives doivent être considérés comme experts de leurs usages et être acteurs dans les approches et les politiques menées pour réduire les risques associés à leurs consommations.
Comme la quasi totalité des outils de réduction des risques, le vaporisateur personnel (ou cigarette électronique) s'est développé sous l'influence des utilisateurs. Ce sont eux qui en ont fait évoluer l'efficacité et la sécurité par une approche communautaire. Les forums puis les réseaux sociaux, sont devenus des lieux d'échange et de soutien, permettant aux fumeurs novices en la matière de s'informer et de progresser vers une réduction de consommation ou une abstinence complète du tabac. Beaucoup de boutiques spécialisées sont devenues des lieux de transmission de ces savoirs, et leurs vendeurs des acteurs de santé publique. Comme souvent dans la RdRD, les travaux et expertises scientifiques ont été appelés pour accompagner et sécuriser ces nouveaux chemins trouvés par les usagers.
Malgré cela, les autorités de Santé Publique, sont restées sourdes à cette expertise venue du terrain puis de la communauté scientifique. En France, la Loi de modernisation du système de santé et la future transposition de la Directive européenne menacent le développement de la vape. Elles freinent l'innovation en favorisant les cigarettes électroniques commercialisées par l'industrie du tabac, qui seule aura les moyens financiers, comme l'industrie pharmaceutique, de supporter les contraintes administratives et financières imposées par cette Directive.
Le 9 mai 2016 se tiendra à Paris (Conservatoire des Arts et Métiers) le 1er Sommet de la vape* (http://www.sommet-vape.fr/) qui réunira les principaux acteurs de la vape et ceux de la lutte contre le tabac.
Les associations signataires de ce communiqué demandent à la Ministre de la Santé, Mme Marisol Touraine, de venir honorer de sa présence ce sommet afin de dialoguer avec les associations et utilisateurs. Il en va de la vie de millions de fumeurs, car rappelons-le le tabagisme fait 78000 morts par an en France chaque année, et la prévalence tabagique de notre pays (34% de fumeurs, et 33% des jeunes de 17 ans) nous place loin derrière nos voisins d'Outre-Manche (18% de fumeurs). La cigarette électronique est une arme de réduction massive des risques mortels liés au tabac.
Rapport du Royal College of Physicians (en anglais)
Traduction française du communiqué de presse du RCP
* Le 1er de Sommet de la vape a été financé intégralement par une cagnotte citoyenne des vapoteurs.
Signataires :
Dr Anne Borgne, RESPADD
Jean-Pierre Couteron, Fédération Addiction
Brice Lepoutre, Aiduce
Jean-Louis Loirat, Oppelia
Dr William Lowenstein, SOS Addictions
Pr Amine Benyamina, Fédération Française d'Addictologie
Pr Michel Reynaud, Actions Addictions
Dr Pierre Rouzaud, Tabac & Liberté
Dr Alain Rigaud, ANPAA
Publié le 28 Avril 2016
Communiqué de presse du Collège royal des médecins britanniques (traduction JLH)
LE NOUVEAU RAPPORT DU RCP DIT QU'IL FAUT PROMOUVOIR LARGEMENT LA CIGARETTE ELECTRONIQUE COMME SUBSTITUT AU TABAGISME
Un nouveau rapport publié aujourd'hui par le Collège royal des médecins britanniques, intitulé « La nicotine sans la fumée: la réduction des méfaits du tabac », conclut que la cigarette électronique est susceptible d'être bénéfique pour la santé publique au Royaume-Uni. Les fumeurs peuvent donc être rassurés et encouragés à l'utiliser, et le public peut être rassuré que l'e-cigarette est beaucoup plus sûre que le tabagisme.
Le tabagisme est une dépendance mortelle. La moitié des fumeurs meurent tôt, perdant une moyenne d'environ 3 mois d'espérance de vie pour chaque année de tabagisme après l'âge de 35 ans, environ 10 ans de vie au total. Bien que la prévalence du tabagisme au Royaume-Uni soit tombée à 18%, 8,7 millions de personnes fument encore. La réduction des risques et des méfaits fournit une stratégie supplémentaire pour protéger ce groupe de fumeurs de l'invalidité et d'un décès prématuré.
Depuis que l'e-cigarette est disponible au Royaume-Uni, en 2007, son utilisation a été entourée de controverse médicale et publique. Ce nouveau rapport de 200 pages examine la science, la politique publique, la réglementation et l'éthique entourant l'e-cigarette et d'autres sources de nicotine sans tabac, et aborde ces controverses et ces malentendus avec des conclusions fondées sur les dernières données disponibles :
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L'e-cigarette n'est pas une passerelle vers le tabagisme : au Royaume-Uni, l'utilisation de l'e-cigarette est limitée presque entièrement à ceux qui utilisent déjà, ou ont utilisé, le tabac
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L'e-cigarette ne provoque pas la normalisation du tabagisme : il n'y a aucune preuve que la thérapie nicotinique de substitution (TNS) ou l'utilisation de l'e-cigarette ait donné lieu à une renormalisation du tabagisme. Aucun de ces produits n'a à ce jour attiré de façon significative les adultes n'ayant jamais fumé, ou n'a démontré de signes de progression vers le tabagisme chez les jeunes
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L'e-cigarette et l'arrêt du tabac : chez les fumeurs, l'utilisation de l'e-cigarette est susceptible de mener à une tentative d'arrêt du tabac qui ne se serait pas autrement produite, et chez certains d'entre eux à un succès de l'arrêt. De cette façon, la cigarette électronique peut agir comme porte de sortie du tabagisme
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L'e-cigarette et les dommages à long terme : la possibilité d'un préjudice d'utilisation à long terme de l'e-cigarette ne peut pas être écarté en raison de l'inhalation des ingrédients autres que la nicotine, mais est sans doute très faible, et nettement inférieur à celui résultant du tabagisme. Avec des normes de produits appropriées pour réduire au minimum l'exposition aux autres ingrédients, il devrait être possible de réduire encore les risques pour la santé. Bien qu'il ne soit pas possible d'estimer précisément les risques à long terme pour la santé associés à l'e-cigarette, les données disponibles suggèrent qu'ils ne devraient pas dépasser 5% de ceux qui sont associés au tabac fumé, et pourraient être sensiblement inférieurs à ce chiffre.
Le rapport reconnaît la nécessité d'une réglementation proportionnée, mais suggère que la réglementation ne devrait pas être autorisée
de manière significative le développement et l'utilisation des produits de réduction des risques par les fumeurs. Une stratégie réglementaire devrait adopter une approche équilibrée en cherchant à assurer la sécurité des produits, permettre et encourager les fumeurs à utiliser le produit au lieu du tabac, et de détecter et de prévenir les effets qui s'opposeraient aux objectifs généraux de la politique de lutte contre le tabagisme.Le professeur John Britton, président du Groupe consultatif sur le tabac du RCP, a déclaré:
« L'utilisation croissante de la cigarette électronique comme substitut à l'usage du tabac a été un sujet de grande controverse, avec beaucoup de spéculation sur ses risques et avantages potentiels. Ce rapport doit rassurer sur la quasi-totalité des inquiétudes sur ces produits, et conclut que, qu'avec une réglementation mesurée, la cigarette électronique a le potentiel d'apporter une contribution importante de prévention des morts prématurées, des maladies et des inégalités sociales en matière de santé que le tabagisme provoque actuellement au Royaume-Uni. Les fumeurs devraient être rassurés, ces produits peuvent les aider à arrêter de fumer pour de bon ».
La Présidente du RCP, Professeur Jane Dacre a déclaré:
« Depuis le premier rapport du RCP sur le tabac, Le tabagisme et la santé, en 1962, nous avons constamment demandé plus et de meilleures politiques et services pour prévenir l'initiation au tabagisme et aider les fumeurs à arrêter de fumer. Ce nouveau rapport se fonde sur ce travail et conclut que, pour tous les risques potentiels, la réduction des risques et des méfaits a un potentiel énorme pour empêcher la mort et l'incapacité dus à l'usage du tabac, et pour accélérer notre progression vers une société sans tabac. Avec une gestion prudente et une réglementation proportionnée, la réduction des risques et des méfaits offre la possibilité d'améliorer la vie de millions de personnes. C'est une opportunité ,qu'avec soin, nous devrions prendre ».
Le rapport en anglais est disponible sur le site du RCP
Résumé du rapport
- Le tabagisme est la principale cause évitable de décès, d'invalidité, et d'inégalités sociales en matière de santé, au Royaume-Uni.
- La plupart des dommages à la société et aux personnes causés par le tabagisme dans un avenir à court terme se produira chez les personnes qui fument aujourd'hui.
- La poursuite vigoureuse des politiques de lutte antitabac classiques encourage davantage de fumeurs à arrêter de fumer.
- Cesser de fumer est très difficile et la plupart des adultes qui fument aujourd'hui continueront de fumer pendant de nombreuses années.
- Les gens fument parce qu'ils sont dépendants à la nicotine, mais les méfaits du tabagisme sont dus à d'autres composants de la fumée de tabac.
- La mise à disposition de la nicotine, à laquelle les fumeurs sont dépendants, sans les composants nocifs de la fumée de tabac peut empêcher la plupart des dommages causés par le tabagisme.
- Jusqu'à récemment, les produits à base de nicotine ont été commercialisés en tant que médicaments pour aider les gens à arrêter de fumer.
- Le TNS est le plus efficace pour aider les gens à arrêter de fumer lorsqu'ils sont utilisés conjointement avec un soutien professionnel, mais beaucoup moins lorsqu'il est utilisé sans.
- L'e-cigarette est commercialisée en tant que produits de consommation courante et se révèle être beaucoup plus populaire que le TNS comme substitut et concurrent des cigarettes de tabac.
- L'e-cigarette semble être efficace lorsqu'elle est utilisée par les fumeurs comme une aide à l'arrêt.
- L'e-cigarette ne répond pas actuellement aux normes des médicaments et est probablement plus dangereuse que le TNS.
- Cependant, le danger pour la santé découlant de l'inhalation de vapeur d'e-cigarette, selon les données disponibles aujourd'hui, ne devrait pas dépasser 5% des méfaits causés par le tabac fumé.
- Les évolutions technologiques et l'amélioration des normes de production pourraient réduire le risque à long terme de l'e-cigarette.
- Certains craignent que l'e-cigarette n'augmente la consommation de tabac par renormalisation de l'acte de fumer, agissant comme une passerelle vers le tabagisme chez les jeunes, et qu'elle ne soit utilisée que pour un arrêt temporaire, et non définitif.
- À ce jour, au Royaume-Uni, il n'y a aucune preuve que ces craintes soient fondées.
- Au contraire, les données disponibles à ce jour indiquent que l'e-cigarette est utilisée presque exclusivement comme une alternative plus sûre au tabac fumé, par des fumeurs confirmés qui tentent de réduire les dommages à eux-mêmes ou à leur entourage, ou d'arrêter de fumer complètement.
- Une réglementation est nécessaire pour réduire les effets négatifs directs et indirects de l''utilisation de l'e-cigarette, mais cette réglementation ne devrait pas entraver significativement le développement et l'utilisation des produits de réduction des risques par les fumeurs.
- La stratégie réglementaire devrait donc adopter une approche équilibrée en cherchant à assurer la sécurité des produits, permettre et encourager les fumeurs à utiliser le produit au lieu du tabac, et de détecter et de prévenir les effets qui s'opposeraient aux objectifs généraux de la politique de lutte contre le tabagisme.
- L'industrie du tabac est aussi impliquée dans le marché de l'e-cigarette et l'on peut s'attendre à ce qu'elle essaye d'exploiter ces produits afin de vendre des cigarettes de tabac, et de saper encore plus le travail de lutte contre le tabagisme.
- Cependant, dans l'intérêt de la santé publique, il est important de promouvoir l'utilisation de l'e-cigarette, du TNS, et d'autres produits à base de nicotine aussi largement que possible en tant que substitut au tabac fumé au Royaume-Uni.
Publié le 24 Avril 2016
Tout d'abord, j'ai participé mardi 19 avril à l'émission Un jour en France de Bruno Duvic.
Ensuite, jeudi 21 avril, émission Pourquoi Docteur de Philippe Berrebi.
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E-cigarette : les vapoteurs prennent-ils le pouvoir ?
A quelques jours du sommet de la Vape (9 mai, Paris) qui devrait marquer le poids que représentent les consommateurs, Jacques Le Houezec, tabacologue et consultant en santé publique, insiste sur la
et dans la foulée, entretien avec Stéphany Gardier pour Fréquence M.
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Jacques Le Houezec : " Il ne faut pas faire de la e-cigarette un médicament "
Les addictologues français préconisent que la e-cigarette devienne un outil de sevrage à part entière. Pour le tabacologue.
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