Résultat pour “nicotine dose léthale”

Publié le 13 Juin 2016

Grande enquête 2016 "vous et la vape, où en êtes-vous ?"

Cette enquête a été réalisée par le forum Ecigarette-public.com du 2 au 23 Mai 2016 sur 5340 personnes ayant volontairement répondu au questionnaire en ligne.

Le lien vers le PDF de l'analyse des données est ici.

Il faut remercier Franck et tous les membres du "petit forum" pour cette enquête, qui si elle n'est pas représentative de la population (puisque réalisée par des volontaires sur Internet), est tout de même très intéressante, car très fouillée. Il faut remercier aussi Leio pour le travail sur les graphiques et Amélia pour l'analyse des données (de nombreuses heures de travail).

1- Profil du vapoteur type

C’est un homme d’environ 40 ans, salarié du privé ou du public, ancien fumeur. Il a démarré la cigarette jeune, entre 16 et 17 ans. Il fumait un paquet par jour environ. Il a déjà tenté d’arrêter le tabac deux ou trois fois. Il vape depuis deux ans et demi. Il a découvert la vape par le bouche à oreille et les sites internet. Il est passé à la vape pour des questions de santé, et parce qu’aucune autre méthode de sevrage n’avait fonctionné. Il ne nie cependant pas l’aspect financier, la vape est moins chère que la cigarette. Il n’a pas eu d’effet secondaire lorsqu’il est devenu vapoteur, peut-être la gorge un peu sèche et quelques nausées. Il vape toujours depuis, exclusivement, et n’a jamais arrêté.

Il a trouvé facile l’arrêt de la cigarette grâce à la vape ; il a arrêté quasiment immédiatement et surtout, il a arrêté seul, sans l’aide d’un médecin et sans autre méthode de sevrage. Il lui a cependant fallu plusieurs achats avant de trouver le matériel qui lui convenait. Bien qu’il ait trouvé la vape qui lui va, il continue d’acheter quelques matériels pour le plaisir ou par curiosité.

Pour les liquides, il vape à un taux assez faible, en dessous de 10 mg/ml. Il cherche à réduire son taux de nicotine, mais ce n’est pas ce qui le préoccupe le plus, surtout qu’il vape essentiellement en subohm. Il achète ses liquides en France et en Europe, que ce soit dans les boutiques physiques ou en ligne. Et puis, il se met au DIY. Ce qu’il préfère, ce sont les arômes fruités et les gourmands !

Côté matériels, il utilise des mods électroniques et des atomiseurs ou drippers reconstructibles. Son matériel a beaucoup évolué depuis ses débuts dans la vape : il a acheté d’ailleurs au moins 6 ou 7 vaporisateurs depuis son arrêt de la cigarette.

Pour lui, la vape est une bonne chose. Non seulement c’est un bon outil pour arrêter de fumer, mais c’est aussi un plaisir, voire un loisir. Et puis, sa santé s’est améliorée. Il trouve que les matériels et liquides proposés sont relativement fiables, en tout cas il est sûr qu’ils sont efficaces comme outil de sevrage tabagique. Il reste néanmoins assez partagé quant à la transparence des fabricants sur les méthodes de fabrication et la composition des liquides.

Il a entendu parler de la TPD et a même participé à des actions en faveur de la vape. S’il est plutôt favorable à l’interdiction de vaper dans certains lieux fermés ouverts au public (mais pas tous non plus !), il veut pouvoir vaper sur son lieu de travail. Il souhaite que les produits de la vape restent interdits de vente aux mineurs. Pour autant, il ne veut pas que la publicité soit interdite ou alors que l’interdiction soit limitée à certains médias. Pour lui, la TPD dans sa partie consacrée aux vaporisateurs personnels est une mauvaise chose ; il souhaite pour sa part que les produits de la vape soient considérés comme des produits de consommation courante, ou bien qu’on leur trouve un statut particulier. Quoi qu’il en soit, il ne veut pas qu’ils soient assimilés à des produits du tabac ou des produits pharmaceutiques.

2- Les analyses – enquête vapoteurs 2016

Pourquoi passer à la vape ?

98% des vapoteurs sont d’anciens fumeurs, et si l’on considère le nombre de non-fumeurs exclusifs (jamais aucune cigarette, pipe, cigare, etc.), ce chiffre monte à 99,7%. Il y a donc un lien de la cigarette vers la vape. Du coup, on passe à la vape pour des questions de santé à 60% des occurrences, parce qu’aucune méthode de sevrage n’avait fonctionné auparavant (56% des occurrences). L’aspect financier n’arrive qu’en troisième position (41%). Si la curiosité est cité à 22%, le mimétisme (faire comme ses proches) n’influe que peu le passage à la vape (moins de 1,5%). – question 13 –
78% des personnes interrogées n’ont ressenti aucune gêne après leur début dans la vape. 1/5 avouent des petits désagréments (gorge sèche, nausées). – question 14 –
Si l’on regarde les profils de ceux qui fumaient avant de passer à la vape, on s’aperçoit qu’ils ont commencé pour 85% avant 18 ans (– question 7 –), voire très jeunes pour 33%. Plus de la moitié fumaient plus d’un paquet par jour (donc plutôt des gros fumeurs) – question 8 –. Les trois quarts ont tenté d’arrêter de fumer avant d’essayer la vape (– question 9 –) et à 85% avec deux tentatives infructueuses ou plus (– question 10 –).

La vape peut-elle attirer les non-fumeurs ?

Seules 66 personnes (1,24% des personnes interrogées) se déclarent non-fumeur avant de passer à la vape. Si l’on regarde de plus près, on s’aperçoit que sur ce nombre, seuls ¼ n’ont jamais approché de cigarettes, cigares, pipes et autres produits du tabac. 16 personnes sur 5340. Autrement dit, cela représente 0,3% de l’échantillon total.
Pour les 50 autres personnes, plus de la moitié a fumé régulièrement à une période, puis a eu un temps d’arrêt suffisamment long pour se déclarer non-fumeur avant de passer à la vape. – question 5 –
Un quart des non-fumeurs devenus vapoteurs ont essayé la vape par crainte de tomber dans le tabagisme, ou parce que le tabac les attirait mais qu’ils avaient conscience des risques et des contraintes (santé, prix, etc.). La vape est donc un palliatif à l’envie de cigarette. – question 6 –

Pourquoi continuer à fumer quand on vape ?

13% des personnes interrogées fument et vapent en même temps (soit 702 personnes sur 5340) ; ce sont les vapofumeurs ou hybrides.
Un quart d’entre eux sont insatisfaits de leur situation, les autres ayant trouvé un équilibre entre cigarette et vape, soit parce qu’ils sont toujours en phase de réduction de cigarettes et qu’ils progressent vers leur objectif, soit parce qu’ils ont gardé les cigarettes plaisir (– question 36 –).
97% des vapofumeurs ont réduit leur consommation de cigarettes (– question 33 –), et 84% d’entre eux ont réduit de moitié et plus (– question 34 –). 13 personnes sur 702, soit moins de 2%, ont même augmenté leur consommation de tabac malgré la vape (– question 35 –).
Si 20% des vapofumeurs pensent que la situation va rester identique dans l’avenir, plus de la moitié se voient devenir vapoteurs exclusifs et donc arrêter totalement le tabac. Seuls 4 personnes pensent redevenir fumeurs exclusifs, soit 0,07% de l’échantillon total. – question 38 –

Concernant les motifs d’insatisfaction, à savoir pourquoi continuer à fumer alors que la vape est là – question 37 –:

  • L’attrait du tabac est cité dans 68% des occurrences (sevrage difficile, goût pour le tabac, sensations, etc.) ;
  • Le manque d’attrait de la vape est cité à 20% (matériel peu performant, trop contraignant) ;
  • Les raisons personnelles (stress, situations difficiles, etc.) sont citées à 45% ;
  • Les objectifs non encore atteints interviennent pour 30%.
Pourquoi reprendre la cigarette lorsque l’on a testé la vape ?

52 personnes sur 5340 (environ 1% de l’échantillon) ont repris le tabac alors qu’ils ont été vapoteurs pendant quelques temps. Pourquoi ?

  • L’attrait du tabac est cité à 55% ;
  • Le manque d’attrait de la vape (matériel peu performant, trop contraignant, etc.) intervient pour 50% environ ;
  • Les raisons personnelles (ou autre choix) sont citées à 45% ;
  • Les raisons de santé (réelles ou craintes) pour 25% des occurrences ;
  • Le coût de la vape intervient seulement pour 6%. – question 18 –

Si l’on compare l’arrêt de la vape pour la cigarette aux motifs d’insatisfaction des vapofumeurs, on se rend compte que l’attrait du tabac est moindre chez ceux qui ont repris la cigarette, mais que le manque de performance du matériel, les contraintes liées à la vape interviennent beaucoup plus pour les fumeurs que pour les vapofumeurs insatisfaits. – question 37 et question 18 –. L’aspect matériel semble donc avoir une grande importance dans la satisfaction de la vape et dans le fait d’empêcher les vapoteurs de revenir à la cigarette.

Les fumeurs exclusifs anciens vapoteurs ont eu des périodes de vape assez courtes (moins de 1 an pour près des ¾ d’entre eux) – question 19 –, et plus de la moitié d’entre eux avaient arrêté la cigarette pendant leur phase de vape (– question 20 –). Ils disent avoir été bien conseillé pour les 2/3 d’entre eux et pour 20% s’être débrouillés seuls dans le choix de leur matériel (– question 21 –). Même s’ils ont arrêté la vape, ils gardent une bonne opinion à 73% (– question 23 –) et près de la moitié d’entre eux seraient prêts à recommencer l’expérience (– question 24 –).
Il est à noter que 66% d’entre eux fument autant voire plus qu’avant l’essai de la vape (– question 23 –).

Quid du sevrage définitif ?

88 personnes sur 5340 ont arrêté et la cigarette et la vape, soit un peu plus de 1,5% de l’échantillon total.
Globalement, l’arrêt total est relativement récent, moins de 2 ans pour 75% d’entre eux (– question 26 –). Les expériences de vapes ont été plutôt longues, de plus d’un an pour les 2/3 (– question 27 –). Il semble donc qu’il faille un certain temps pour être sevré totalement du tabac et de la vape. Ils disent cependant que l’arrêt de la vape a été ressenti comme facile (– question 28 et 29 –) et ils se sont arrêtés seuls, sans aucune aide humaine ou matériel à 95% (– question 31 –). 80% ne ressentent plus d’envie de tabac, ou très rarement (– question 30 –).
Cependant, seuls les 2/3 pensent être totalement sortis du tabac. – question 32 –

Quel est le marché de la vape actuellement ?

5190 personnes interrogées vapent (vapoteurs exclusifs + vapofumeurs).
80% d’entre elles ont un taux de nicotine assez faible, compris entre 0 et 10 mg/ml (– question 49 –). On peut le rapprocher du taux de personnes utilisant des résistances de moins de 1ohm (65%), puisque les forts taux de nicotine ne conviennent pas au subohm (–question 50 –).
Côté matériel, il y a eu une forte évolution parmi les vapoteurs puisque 95% ont fait évolué leurs vaporisateurs depuis leurs débuts dans la vape (– question 59 –). Les box ou mods électroniques remportent la palme des matériels préférés (90% des citations), suivis par les mods mécaniques (26% des occurrences). Les cigalikes ne représentent que 1% des citations (– question 57 –). Le reconstructible a le vent en poupe, avec 75% de personnes les utilisant de temps en temps ou en permanence. Les ¾ des personnes interrogées ont acheté 4 vaporisateurs ou plus (– question 60 –).
Côté liquides, les goûts fruités et gourmands ont la préférence largement devant les goûts tabac. A noter, un peu moins de 2% des personnes interrogées vapent de la base sans arôme (– question 54 –). Seules 13% vapent toujours le même liquide (– question 55 –). Les bases et arômes sont en grande partie originaires de France et d’Europe, avant les produits américains et chinois (– question 52 –). Le Do It Yourself prend de l’ampleur, puisque seules 1/4 des personnes interrogées ne consomment que des liquides tout faits (– question 53 –). Les avis sont assez partagés sur le marché des liquides, entre trop de gammes, pas assez de gammes, juste ce qu’il faut (– question 56 –) ; quoi qu’il en soit, près de 30% n’ont pas d’avis sur cette question.

Les vapoteurs utilisent plusieurs filières d’approvisionnement : on note une prédominance d’internet en particulier sur les sites français (76% des citations), chinois (23%) et autres (17%). Les boutiques physiques ont elles aussi une place de choix, puisqu’elles sont citées dans 56% des occurrences. Les buralistes ne représentent qu’une très faible part des fréquentations (1,2%) – question 51 –.

Les 2/3 des vapoteurs trouvent que les produits (matériels et liquides) actuellement sur le marché sont fiables (– question 69 –), mais ils sont très partagés sur la transparence des fabricants quant aux méthodes de production (– question 68 –). Ils pensent que la fabrication de la vape est suffisamment réglementée (53%), même si l’on peut noter que 30% n’ont pas d’avis sur la question (– question 67 –).

Quelle est l’opinion des vapoteurs sur la vape ?

Quand on interroge les vapoteurs et vapofumeurs sur la vape, leur ressenti est assez contrasté. Ils citent pour plus de 50% le fait que c’est un outil de sevrage tabagique, une façon de réduire les risques liés au tabac. L’aspect santé est donc important à leurs yeux. La notion de plaisir, de loisir arrive ensuite, pour plus d’un quart des citations. On parle même de miracle pour 12% des occurrences. Le ressenti est cependant parfois négatif (drogue, addiction, fardeau) pour 6% des citations (– question 65 –).
Les personnes interrogées ont ressenti un peu ou beaucoup d’amélioration de leur santé après avoir commencé la vape (85%) – question 62 –. 95% ont arrêté de fumer grâce à la vape sans aucun suivi de médecin ou tabacologue (– question 63 –), et à 99,3% sans aucun autre dispositif de sevrage (– question 64 –). Près de 80% n’ont jamais cherché à arrêter la vape (– question 66 –).
On peut noter cependant que la moitié d’entre eux s’inquiète des possibles dangers de la vape, sans occulter le fait que la vape reste moins nocive que le tabac. L’autre moitié pense que la vape n’est pas dangereuse ou s’en moque. – question 61 –
Quoi qu’il en soit, 93% des personnes interrogées pensent que la vape est un outil de sevrage tabagique efficace. – question 70 –

Vape et législation

Environ ¾ des vapoteurs ont entendu parler de la TPD (– question 76 –), et ceux qui en ont entendu parler considèrent pour 71% que c’est une mauvaise chose pour la vape (– question 77 –).
Pour les 2/3, ils sont favorables à l’interdiction de vaper dans les lieux fermés publics, mais pas forcément dans tous (– question 71 –). Il reste alors à définir pour quels lieux exactement ils seraient favorables à une interdiction. Ils sont cependant 72% à vouloir pouvoir vaper sur leur lieu de travail (– question 73 –).

Les 2/3 sont favorables à une interdiction de la vente de produits de la vape aux mineurs (– question 73 –).
En ce qui concerne la publicité, les 2/3 ne veulent pas de restriction, et 85% si l’on considère ceux pour qui l’interdiction ne peut être que partielle, pour certains médias (– question 74 –).

Seuls 4,5% des vapoteurs considèrent que les produits de la vape doivent être assimilés à des médicaments ou des produits du tabac. Pour les autres, hormis les 3,5% d’indécis, tous considèrent que les produits de la vape garder leur statut de produits de consommation courante (56%) ou bien doivent disposer d’un statut particulier (36%). – question 78 –
Enfin, 2/3 des participants a déjà participé à des actions en faveur de la vape (– question 75 –).

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Publié le 27 Août 2013

An article on e-cigarette, published last weekend by the magazine "60 millions de consommateurs" is cited by all the medias since this morning, using its catchy title, promise of lots of sales and listenings!

However, when reading carefully, this article is based on a study of poor methodology. Why are the medias so hectic about it, without even taking the time to carrefully analyse what is written, and without referring to already published scientific studies of much better quality?

Nonetheless, "60 millions de consommateurs" is usually a very respectable magazine, doing very well in scrutinising in depth all consumer products. But this article, based on a protocol which I have read, is far from reflecting the usual rigor of this journal. In the article, a table summarizing the data indicates only the presence of assayed substances, mentionning in the text very significant quantities, but is failing to give a single number (since then, they have published some results on their website, see second table below). It is too easy to say something like this without an ounce of evidence. Other studies, like the one by Maciej Goniewicz et al, published in Tobacco Control this year (http://tobaccocontrol.bmj.com/content/early/2013/03/05/tobaccocontrol-2012-050859.abstract), have effectively shown that some toxic or cancerigenous substances could be found, but generally either as traces, or in proportions considerably lower than in tobacco smoke (9 to 450 lower, see table below).

My response to "60 millions de consommateurs"
My response to "60 millions de consommateurs"

This article from "60 millions de consommateurs" is pretending to have found significant quantities of formaldehyde, acrolein and acetaldehyde, and traces of metals (nickel and chrome). But still not a single number or even digit. Moreover, the study protocol is not detailed enough to interprete these results. In Goniewicz et al study, the levels found were 9 to 450 lower than those found in cigarette smoke. But in both cases, the production of e-cigarette vapor, using a modified smoking machine, does not correspond exactly to what normal use is. In the present study, the authors mentioned 3 seconds puffs, every 30 seconds, but do not specify the volume of the puffs (according to the protocol, puff volume was 47.5 ml). In the study by Goniewicz et al, based on the observation of a few vapers, puffs were of 70 ml, lasting 1.8 seconds every 10 seconds. A rythme probably to fast, and a very large puff volume, more than in the present study anyway. It is then very surprising that "60 millions de consommateurs" could have found larger values of toxic substances than in Goniewicz' paper (according to the data in the tables, this obviously not the case!).

When it comes to the analysis of e-cigarettes, e-liquids and their labeling, once more, the methodology is very poor. This article has reviewed mostly products that are not sold in specialised shops (we have lots of them in France now), and that are not of good quality. The model used mostly by vapers is certainly the eGo type. It was not tested or even mentioned in this study. French e-liquids of good reputation were not tested too. Why these choices ? Concerning the nicotine content, it is known that the assays are difficult due to the dilution into propylene glycol and glycerine. Consequently, before any publication, the assays must be repeated on each sample, neither in this article, nor in the protocol are mentioned the number of measures realised on each sample, it is nonetheless a standard practise. Coming to the lack of childproof caps mentioned in the article, it is pure misinformation, most of the e-liquids sold in specialised shops or on the internet have such caps, if not all.

Nevertheless, yes, quality controls are needed, using consumer protection existing laws. This would eliminate poor quality products, and leave the good ones. But in any case, no one can say that e-cigarette is as dangerous as tobacco cigarette, as we heard today on some medias. This is misinformation at least!

To obtain a better control, we just need State's will and good consumer products surveillance. We don't need to involve health authorities. Medicalised e-cigarette would be a big mistake, it would leave it in its current form, with no hope for evolution. If a marketing autorisation like for a medicine became mandatory, the cost for innovation would be exorbitant. On the contrary, by controlling products, without making it a medicine, consumers' pressure would drive future products towards better quality. This is what we have witnessed during the last 2 years, and the fact that vapers discuss about it, and advise new comers on internet forums helped fantastically the products' innovation. In France, the AIDUCE association is a perfect example.

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Publié le 24 Mars 2020

Des données Chinoises ont été analysées. MISE A JOUR 25 MARS 2020

Article publié par Konstantinos Farsalinos., Anastasia Barbouni, Raymond Niaura

Lien direct vers l'article : https://www.qeios.com/read/article/546

Ce n'est bien sûr pas un encouragement à reprendre la cigarette ! !!!


https://www.facebook.com/konstantinos.farsalinos?__tn__=%2CdC-R-R&eid=ARAAeYWzO-xzomGiO5SQhJfLlt9DeS-czgMS7qj2iRvv-2YwS8Q81770LezvfRj7nIdNQ-HXfYIozncq&hc_ref=ARQX0lwzuugraJ8Dve0jf3VyVXfaMgXOLeNNfwHDOmgXPYfac62NcCCiHdbCBfXgjEk&fref=nf

Résumé de l'article en Français (désolé pour la traduction automatique pour gagner du temps, je corrigerai plus tard).

L'étude présente une analyse de la prévalence actuelle du tabagisme chez les patients hospitalisés atteints de COVID-19 en Chine, par rapport à la prévalence du tabagisme dans la population en Chine (52,1% chez les hommes et 2,7% chez les femmes). Nous avons identifié 6 études examinant les caractéristiques cliniques des patients hospitalisés COVID-19 qui ont présenté des données sur le statut tabagique. Le nombre attendu de fumeurs a été calculé à l'aide de la formule Fumeurs attendus = (hommes x 0,521) + (femmes x 0,027). Une prévalence inhabituellement faible du tabagisme actuel a été observée chez les patients hospitalisés COVID-19 (9,6%, IC 95%: 8,2-11,1%) par rapport à la prévalence attendue basée sur la prévalence du tabagisme en Chine (31,1%, IC 95%: 28,9-33,3 %; statistique z: 19,16, P <0,0001). Cette analyse préliminaire ne soutient pas l'argument selon lequel le tabagisme actuel est un facteur de risque d'hospitalisation pour COVID-19 et pourrait suggérer un rôle protecteur. Ce dernier pourrait être lié à la régulation à la baisse de l'expression de l'ACE2 qui était auparavant connue pour être induite par le tabagisme. Aucune étude enregistrant le statut d'utilisation de la cigarette électronique chez les patients hospitalisés COVID-19 n'a été identifiée. Ainsi, aucune recommandation ne peut être faite pour les utilisateurs de cigarettes électroniques.
Mots clés. SARS-CoV-2, COVID-19, ACE2, expression, sensibilité, tabagisme, hospitalisation, cigarette électronique.

Introduction
Il y a beaucoup de spéculations sur les effets du tabagisme sur la maladie du virus Corona 2019 (COVID-19). Le tabagisme augmente la sensibilité aux infections respiratoires et les rapports des médias suggèrent qu'il peut augmenter le risque d'être infecté par le syndrome respiratoire aigu coronavirus 2 (SRAS-CoV-2), le virus responsable de COVID-19. Le SRAS-CoV-2 est connu pour utiliser l'enzyme de conversion de l'angiotensine 2 (ACE2) comme récepteur pour l'entrée des cellules, et il existe des preuves que le tabagisme régule à la baisse l'expression de l'ACE2 dans les poumons et les autres tissus.1 La Chine a une prévalence élevée de tabagisme (27,7 %), beaucoup plus élevé chez les hommes (52,1%) que chez les femmes (2,7%) 2. Le but de cette étude était d'examiner la prévalence du tabagisme actuel parmi les cas chinois hospitalisés avec COVID-19 par rapport à la prévalence de la population actuelle de tabagisme en Chine.

Pour examiner comment la prévalence du tabagisme chez les COVID-19 hospitalisés se compare à la prévalence du tabagisme de la population, nous avons effectué une recherche dans la littérature et identifié 5 études examinant les caractéristiques cliniques des patients COVID-19 hospitalisés en Chine, qui comprenaient des données sur le statut tabagique. 7 La prévalence du tabagisme chez les patients hospitalisés a été comparée à la prévalence attendue qui a été calculée en fonction de la prévalence du tabagisme dans la population et du sexe des patients, en utilisant la formule: 
Fumeurs attendus = (hommes x 0,521) + (femmes x 0,027)

Résultats

Les résultats sont présentés dans le tableau 1. Sur un total de 1546 cas hospitalisés de COVID-19 analysés dans les 5 études incluses, 58,0% étaient des hommes et 42,0% étaient des femmes. La prévalence du tabagisme actuel était de 10,2% (IC à 95%: 8,6-11,7%). Cependant, la prévalence calculée calculée du tabagisme actuel, compte tenu de la prévalence de la population en Chine était de 31,3% (IC à 95%: 29,0-33,6%). La différence était statistiquement significative selon le test z (statistique z: 17,89, P <0,0001).

Discussion

La présente étude a examiné pour la première fois la prévalence du tabagisme actuel chez les patients hospitalisés atteints de COVI-19 en Chine et l'a comparée à la prévalence attendue sur la base de la prévalence du tabagisme dans la population. On a pris soin de tenir compte de la grande différence entre les sexes, le tabagisme actuel étant beaucoup plus répandu chez les hommes chinois que chez les femmes. Une prévalence inhabituellement faible du tabagisme actuel parmi les cas hospitalisés de COVID-19 en Chine a été observée lors de l'examen de la prévalence du tabagisme dans la population. La véritable prévalence du tabagisme actuel parmi les cas de COVID-19 hospitalisés présentés dans 5 études était d'environ un tiers de la prévalence attendue. Cette analyse préliminaire, en supposant que les données rapportées sont exactes, ne soutient pas l'argument selon lequel le tabagisme actuel est un facteur de risque d'hospitalisation pour COVID-19, et pourrait même suggérer un rôle protecteur. Ce dernier pourrait être lié à la régulation à la baisse de l'expression de l'ACE2 qui était auparavant connue pour être induite par le tabagisme. Cependant, d'autres facteurs, tels que le statut socioéconomique, devraient être pris en compte dans l'examen de l'accès des fumeurs atteints de COVID-19 aux soins hospitaliers. De plus, la progression de la maladie, les complications et le décès chez les patients hospitalisés au COVID-19 qui sont des fumeurs actuels doivent prendre en compte d'autres comorbidités, telles que les maladies cardiovasculaires, qui sont des facteurs de risque de résultats défavorables au COVID-19 et sont plus fréquentes chez les fumeurs actuels. Les preuves actuellement disponibles ne permettent pas une analyse multivariée ajustée pour de tels facteurs. On ne sait pas encore si le tabagisme en soi ou d'autres facteurs liés aux comorbidités peuvent être responsables d'une issue défavorable. Aucune étude enregistrant le statut d'utilisation de la cigarette électronique chez les patients hospitalisés COVID-19 n'a été identifiée. Ainsi, aucune recommandation ne peut être faite pour les utilisateurs de cigarettes électroniques.

 Les références

1. Oakes JM, Fuchs RM, Gardner JD, Lazartigues E, Yue X. La nicotine et le système rénine-angiotensine. Suis J Physiol Regul Integr Comp Physiol. 1 nov.2018; 315 (5): R895-R906. doi: 10.1152 / ajpregu.00099.2018.

2. Parascandola M, Xiao L. Tabac et l'épidémie de cancer du poumon en Chine. Transl Lung Cancer Res. 2019 mai; 8 (Suppl 1): S21-S30. doi: 10.21037 / tlcr.2019.03.12.

3. Guan WJ, Ni ZY, Hu Y, Liang WH, Ou CQ, He JX, Liu L, Shan H, Lei CL, Hui DSC, Du B, Li LJ, Zeng G, Yuen KY, Chen RC, Tang CL, Wang T, Chen PY, Xiang J, Li SY, Wang JL, Liang ZJ, Peng YX, Wei L, Liu Y, Hu YH, Peng P, Wang JM, Liu JY, Chen Z, Li G, Zheng ZJ, Qiu SQ , Luo J, Ye CJ, Zhu SY, Zhong NS; Groupe d'experts chinois sur le traitement médical pour Covid-19. Caractéristiques cliniques de la maladie à coronavirus 2019 en Chine. N Engl J Med. 2020 28 février. Doi: 10.1056 / NEJMoa2002032.

4. Zhou F, Yu T, Du R, Fan G, Liu Y, Liu Z, Xiang J, Wang Y, Song B, Gu X, Guan L, Wei Y, Li H, Wu X, Xu J, Tu S, Zhang Y, Chen H, Cao B. Évolution clinique et facteurs de risque de mortalité des adultes hospitalisés avec COVID-19 à Wuhan, Chine: une étude de cohorte rétrospective. Lancette. 2020 11 mars pii: S0140-6736 (20) 30566-3. doi: 10.1016 / S0140-6736 (20) 30566-3.

5. Zhang JJ, Dong X, Cao YY, Yuan YD, Yang YB, Yan YQ, Akdis CA, Gao YD. Caractéristiques cliniques de 140 patients infectés par le SRAS-CoV-2 à Wuhan, en Chine. Allergie. 2020 19 février. Doi: 10.1111 / all.14238.

6. Liu W, Tao ZW, Lei W, Ming-Li Y, Kui L, Ling Z, Shuang W, Yan D, Jing L, Liu HG, Ming Y, Yi H. Analyse des facteurs associés aux résultats de la maladie chez les patients hospitalisés avec la nouvelle maladie coronavirus 2019. Chin Med J (Engl). 28 février 2020 doi: 10.1097 / CM9.0000000000000775.

7. Huang C, Wang Y, Li X, Ren L, Zhao J, Hu Y, Zhang L, Fan G, Xu J, Gu X, Cheng Z, Yu T, Xia J, Wei Y, Wu W, Xie X, Yin W, Li H, Liu M, Xiao Y, Gao H, Guo L, Xie J, Wang G, Jiang R, Gao Z, Jin Q, Wang J, Cao B.Caractéristiques cliniques des patients infectés par le nouveau coronavirus 2019 à Wuhan , Chine. Lancette. 2020 15 février; 395 (10223): 497-506. doi: 10.1016 / S0140-6736 (20) 30183-5.




Commentaires supplémentaires
L ' étude a examiné toutes les publications scientifiques disponibles en provenance de Chine. Il est basé sur le fait que la maladie covid-19 affecte l'ensemble de la population, donc les taux de fumage chez les patients atteints de korōnaïó devraient être cohérent avec les taux de fumage dans la population générale afin que le tabagisme ne augmente ni ne diminue pas la probabilité de devenir hospitalisé Dans un hôpital par korōnaïó. Nous avons donc constaté que le pourcentage de patients hospitalisés en raison du tabagisme et du tabagisme est beaucoup plus bas que prévu (environ 1/3 e de moins que vous ne l'attendiez en fonction des taux de tabagisme dans la population) Clairement l'étude a des faiblesses, mais ne peut pas être évitée en raison du manque de preuves. Nous avons analysé tous les publications de Chine, sans aucune exception.

Nous avons certainement besoin de preuves supplémentaires. C ' est aussi un fait que les recommandations devraient être données publiées sur la base de données publiées, non des rapports aux médias, tweet ou manque d'informations individuelles. Par exemple, on entend que fumer a 14 fois plus de chances d'avoir des complications dans une attaque. Ceci a été dérivé d'une étude contenant 5 fumeurs (sur 78 patients, encore extrêmement petits), dont 3 ont eu des complications. C ' est la référence littérature 6 ci-dessus. Les preuves de cette étude sont si pauvres que si un fumeur supplémentaire avait un meilleur résultat, ils trouveraient que le tabagisme n'a pas d'importance, alors que si un autre avait un meilleur résultat, il en résulterait que le tabagisme protège. C ' est pourquoi, à mon avis, il est irresponsable de donner des instructions spécifiques sur la base des données sur le tabagisme. Quand plus de données émergent, bien sûr, nous les analyserons et signalerons tout changement aux conclusions jusqu'à présent.

Je précise que la recommandation d'arrêter de fumer est claire parce que c'est une mesure qui améliore considérablement la santé en général. Mais aucune recommandation ne peut être faite aux fumeurs par rapport à korōnaïó. Il ne peut pas non plus être recommandé de commencer à fumer à cause du problème. En ce qui concerne la cigarette électronique, il n'y a aucune preuve, donc aucune recommandation ne peut être faite.

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