Publié le 14 Avril 2015

Je viens de recevoir cette dépêche AFP de la part d'une journaliste.

Oslo, 14 avr 2015 (AFP) -

La nicotine de la cigarette électronique est aussi dangereuse pour l'entourage d'un fumeur que celle de la cigarette papier, conclut un rapport publié mardi en Norvège, ébranlant l'image répandue d'une certaine innocuité.

Au même titre que le tabagisme passif, le vapotage passif peut affecter le système cardiovasculaire, avoir des effets stimulants et créer une dépendance chez les individus, estime l'Institut norvégien de la santé publique dans une étude.

"Les niveaux de nicotine ambiants en cas d'exposition passive à l'aérosol de cigarettes électroniques peuvent déboucher sur des niveaux de nicotine dans le sang à peu près aussi élevés que chez un fumeur passif de cigarettes classiques", souligne l'organisme norvégien.

"Cela signifie que des effets nicotiniques nocifs similaires peuvent être attendus en cas d'exposition passive aux cigarettes électroniques comme en cas d'exposition passive aux cigarettes habituelles", ajoute-t-il.

S'appuyant sur la littérature et la recherche scientifique existantes, le rapport ne concerne que les cigarettes électroniques à base de nicotine.

S'il souligne qu'elles contiennent moins de substances nocives que les cigarettes papier et qu'elles peuvent être utiles aux fumeurs qui tentent de mettre fin à leur dépendance, l'Institut de santé publique fait valoir que ces cigarettes ne sont pas sans risques pour l'utilisateur et que leurs effets sur la santé à long terme sont encore largement méconnus.

Le gouvernement norvégien, qui avait commandé l'étude, réfléchit à une nouvelle réglementation pour combler un certain vide juridique.

Si la production, l'importation et la commercialisation de cigarettes électroniques à base de nicotine sont interdites dans le pays scandinave, il reste possible d'en acheter sur des sites internet étrangers et, contrairement au tabac, leur utilisation dans les lieux et les transports publics est tolérée.

 

Cette déclaration des autorités norvégiennes, est semble-t-il basée sur une étude qu'elles ont commandé, mais qui n'est apparemment pas encore publiée. Une étude similaire a été publiée l'an dernier: Ballbè M, Martínez-Sánchez JM, Sureda X, Fu M, Pérez-Ortuño R, Pascual JA,
Saltó E, Fernández E. Cigarettes vs. e-cigarettes: Passive exposure at home
measured by means of airborne marker and biomarkers. Environ Res. 2014
Nov;135:76-80.

Voici le tableau qui résume les résultats:

La nicotine et le VP accusés encore une fois à tort

Ce qu'il faut regarder, ce sont les lignes surlignées en jaune, les seules comparables (exposition passive supérieure ou égale à 2h par jour). Les données comparent des non fumeurs exposés à la maison, soit à la fumée de cigarettes, soit à la vapeur de vaporisateur personnel (VP), soit à rien dans les foyers sans consommation de tabac ou vape.

Premièrement, le nombre de sujets est très faible pour l'exposition à la fumée (n=6) et à la vape (n=5). Mais les données montrent qu'il n'y a pas de différence statistique entre les taux de nicotine retrouvés dans la salive ou les urines des personnes exposées passivement à la fumée de tabac ou à la vapeur de VP. Soit! Cependant le véhicule (la fumée par rapport à la vapeur de VP) n'est pas le même, et si le nombre de sujets avait été plus important, il est possible qu'une différence significative ait été retrouvée.

Si les personnes exposées passivement à la vapeur ont des taux de nicotine se rapprochant des personnes exposées passivement à la fumée de cigarette, ils ne sont cependant pas exposés aux autres composant de la fumée, à savoir le monoxyde de carbone (CO), les particules fines solides, et les plus de 70 substances cancérigènes.

Analysons maintenant le contenu de la dépêche.

1. La nicotine de la cigarette électronique est aussi dangereuse pour l'entourage d'un fumeur que celle de la cigarette papier, conclut un rapport publié mardi en Norvège, ébranlant l'image répandue d'une certaine innocuité.

Ce qui est dangereux dans la fumée de tabac, ce n'est pas la nicotine, mais les autres composés, absents de la vapeur de VP.

2. Au même titre que le tabagisme passif, le vapotage passif peut affecter le système cardiovasculaire, avoir des effets stimulants et créer une dépendance chez les individus, estime l'Institut norvégien de la santé publique dans une étude.

En aucun cas, comme l'a montré le Dr Farsalinos, la vapeur de VP n'affecte le système cardiovasculaire ("Although acute smoking causes a delay in myocardial relaxation, electronic cigarette use has no immediate effects."). Le plus dangereux pour le coeur et les vaisseaux, c'est le CO qui prend la place de l'oxygène dans le sang, et les prive donc (mais c'est aussi le cas de tous les organes, à commencer par le cerveau) d'une bonne oxygénation.

La nicotine est en effet un stimulant, comme la caféine, mais il n'existe aucune preuve que le tabagisme passif ait jamais provoqué une dépendance chez les non fumeurs. Les motivations de l'initiation au tabagisme sont avant tout sociétaux (famille, amis, environnement fumeur).

3. "Les niveaux de nicotine ambiants en cas d'exposition passive à l'aérosol de cigarettes électroniques peuvent déboucher sur des niveaux de nicotine dans le sang à peu près aussi élevés que chez un fumeur passif de cigarettes classiques", souligne l'organisme norvégien.

"Cela signifie que des effets nicotiniques nocifs similaires peuvent être attendus en cas d'exposition passive aux cigarettes électroniques comme en cas d'exposition passive aux cigarettes habituelles", ajoute-t-il.

Que les niveaux de nicotine dans le sang des non fumeurs exposés à la vapeur de VP soient aussi élevés que chez les personnes exposées au tabagisme passif, reste à démontrer (n'ayant pas les données de l'étude norvégienne, je ne peux en dire plus). Mais tant bien même que cela soit vrai, les soi-disants "effets nicotiniques nocifs" sont tout simplement inexistants. Il n'existe aucune preuve de la nocivité de la nicotine chez un fumeur, encore moins chez un non fumeur exposé passivement.

4. S'appuyant sur la littérature et la recherche scientifique existantes, le rapport ne concerne que les cigarettes électroniques à base de nicotine.

Encore heureux qu'ils n'aient pas fait l'amalgame jusqu'au bout!

5. S'il souligne qu'elles contiennent moins de substances nocives que les cigarettes papier et qu'elles peuvent être utiles aux fumeurs qui tentent de mettre fin à leur dépendance, l'Institut de santé publique fait valoir que ces cigarettes ne sont pas sans risques pour l'utilisateur et que leurs effets sur la santé à long terme sont encore largement méconnus.

Le couplet habituel.... on se demande quelle littérature scientifique ils ont lu. Sûrement pas les deux revues de la question Hajek et al., et Polosa et Farsalinos qui démontrent toutes les deux que le VP est considérablement moins dangereux pour la santé que fumer.

Nous allons avoir une série planétaire de copiés-collés come celui-ci:
http://www.lapresse.ca/vivre/sante/201504/14/01-4860909-cigarette-electronique-la-norvege-met-en-garde-contre-le-danger-du-vapotage-passif.php#

sans aucune analyse du contenu. Encore une fois!

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Publié le 9 Avril 2015

Mise à jour le 9 avril (les auteurs nous ont contacté pour nous demander de rectifier certains détails)

 

Je traduis ici le blog du Dr Konstantinos Farsalinos publié ce jour.

Une nouvelle étude a été publiée aujourd'hui dans le Journal international de recherche sur l'environnement et la santé publique. Des chercheurs allemands ont évalué le potentiel cytotoxique de la vapeur d'e-cigarette (concentration en nicotine des liquides de 0 mg/ml et 24 mg/ml). Ils ont été "assez courageux" pour comparer les effets avec celui de la fumée de cigarette. Bien que cela devrait être la norme, on voit rarement une étude de cytotoxicité aujourd'hui comparant e-cigarette et cigarettes de tabac.

L'étude présente quelques problèmes méthodologiques. Tout d'abord, ils ont comparé 200 bouffées d'e-cigarette avec 60 bouffées de cigarettes [ndlt: soit l'équivalent de 6 cigarettes], mais les chercheurs ont fait une normalisation des résultats (par bouffée) qu'ils ont présentés dans la seconde partie de l'article. En outre, l'e-cigarette a été utilisée de façon très soutenue, avec un intervalle entre bouffées minime (de probablement 7 secondes, qu'ils ont appelé le temps de "blow-out"). Cela a sans doute entraîné une surchauffe du liquide (malgré des bouffées de 2 secondes seulement). Cependant, les résultats montrent clairement que le stress oxydatif et la mort cellulaire étaient beaucoup plus faibles après l'exposition à la vapeur d'e-cigarette, par rapport à l'exposition à la fumée de cigarette. Dans de nombreux cas, les résultats avec la vapeur d'e-cigarette sont proches des mesures de contrôle (exposition à l'air pur).

Note: après avoir contacté l'auteur principal, elle m'a indiqué que l'intervalle entre les bouffées était de 10 secondes, et que les 7 secondes étaient le temps nécessaire au piston de la pompe pour distribuer la vapeur sur les cellules en culture. Bien que les auteurs de l'étude n'en conviennent pas, j'insiste sur le fait qu'une surchauffe a pu se produire, à cause de cet intervalle entre bouffées trop court, ce qui a pu résulter en une production d'aldéhydes.

L'étude vérifie les résultats de deux de nos études de cytotoxicité (ici et ici), qui ont montré que les cigarettes de tabac étaient de loin bien plus cytotoxiques que les e-cigarettes. Le groupe allemand le reconnaît dans leur publication. Bien sûr, cela a été possible parce que les auteurs ont décidé d'utiliser les cigarettes de tabac comme comparaison. Dans beaucoup d'autres études récentes, les auteurs ont évité toute comparaison avec les cigarettes de tabac, conduisant à des conclusions erronées sur les effets néfastes de l'e-cigarette chez les fumeurs, qui étaient complètement hors de propos par rapport au sujet de l'étude et de la méthodologie employée. Cette étude allemande vérifie toutes les conclusions précédentes et confirme que les résultats de la recherche sur l'e-cigarette sont parfaitement reproductibles lorsqu'une méthodologie appropriée est suivie.

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Publié le 2 Avril 2015

Link to the press release (in French).

Two volontary standards are now available to all manufacturers, suppliers, testing laboratories and distributors who will take the responsibility to comply. They are designed to reassure users, encourage good products and support the development of this market worth 400 million euros in France.
A third voluntary standard will be finalized in the summer of 2015 it will focus on the characterization of emissions. It is important to note that the first two French standards will form the basis of European standards projects. France is chairing this work within the European Committee for Standardization (CEN); a first working meeting is scheduled for June 2015.

Manufacturers are free to self-declare complying to the standards (without external control). The manufacturer is then liable, and should provide compliance if requested by any authority. In case of misuse of the AFNOR standard, the Consumer Code punishes this type of deceptive trade practice from 37 up to 500 euros for the individual and 187 500 euros for the corporation.

Professionals can appeal to an independent body to verify compliance with the criteria of the standard and attest, through certification.

Key recommendations of both voluntary standards:

The standard for electronic cigarettes - XP D90-300-1

  • Overheating of the power source or the vaporiser. This is a risk which is prevented by technical security devices and a product information leaflet.
  • Cutting, injuring or exploding risks should be avoided.
  • The coatings used should not release allergenic or toxic substances, or cause burns.
  • Electronic cigarettes must withstand shock, drop test protocol at 1.50 meter high is recommended.
  • Chemical hazards should be limited, metals constituting the resistance of the atomizer should not contain mercury.
  • Two icons are created to indicate the diameter of the electronic cigarette filler hole and the diameter of the tip of the dropper bottle of e-liquid, to avoid use with fine hole electronic cigarette.
AFNOR publishes first world standards for electronic cigarettes and e-liquids

The standard for e-liquids XP D90-300-2, with or without nicotine

The requirements of the standard are very strong on the ingredients to use and not to use.

The safety of the bottle:

  • A childproof cap, and a cap dropper (or cap pipette)
  • Ban all materials that can release molecules that could pose a risk to human health, bisphenol A type for example.

The quality of the ingredients used:

  • Pharmaceutical grade or greater when these qualities exist, for instance propylene glycol, glycerol, nicotine, water (> 90% of e-liquid ingredients)
  • Food grade for alcohol and flavoring mixtures.

The list of prohibited ingredients:

  • Carcinogenic, mutagenic or toxic to reproduction 1 and 2 or respiratory 1 STOT; vegetable and mineral oils; sugars and sweeteners; preservatives that may release formaldehyde, stimulants and drugs, etc.

Label and information sheet:

  • The composition, the deadline for optimal use, safety instructions, population at risk, etc.

Nicotine dosage, reliable information:

  • Labelled constituants may vary by plus or minus 5%. (Ex Nicotine 20 mg / ml).
  • VG / PG ratio (glycerol / propylene glycol) is indicated in weight/weight ratio (eg VG/PG: 25/75).
  • The standard propose examples of methods for the determination of nicotine and some undesirable compounds.

Clear information on ingredients:

  • The ingredients are listed in descending order.
  • Notification for the presence of alcohol > 1.2 ° and food allergens.

A comprehensive information leaflet:

  • Instructions for use, handling, storage, action in case of ingestion or skin contact, information for specific risk groups.
  • Option: available in 2 clicks on the Internet from the address stated on the bottle.

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Publié le 2 Avril 2015

Voir le dossier de presse de la conférence de ce matin.

Extraits:

Les deux normes volontaires, disponibles sur www.afnor.org/editions , sont des documents techniques désormais à la disposition de tous les fabricants, fournisseurs, laboratoires d’essais et distributeurs qui prendront la responsabilité de s’y conformer. Elles visent à rassurer les utilisateurs, favoriser les bons produits et soutenir le développement de ce marché pesant plus de 400 millions d’euros de chiffre d’affaires en France.

Une troisième norme volontaire sera finalisée à l’été 2015 : elle portera sur la caractérisation des émissions. Il est important de souligner que les deux premières normes françaises seront à la base de projets de normes européennes. La France préside ces travaux au sein du Comité Européen de Normalisation (CEN) ; une première réunion de travail est programmée en juin 2015.

Les acteurs du marché sont libres de s’auto-déclarer respectueux de la norme (sans contrôle extérieur). Le fabricant engage alors sa responsabilité, en prouvant lui-même sa conformité en cas de demande de la part d’une autorité. En cas d’utilisation abusive de la norme AFNOR, le code de la consommation sanctionne ce type de pratique commerciale trompeuse de 37 500 euros maximum pour la personne physique et 187 500 euros pour la personne morale.

Les professionnels peuvent faire appel à un organisme indépendant, pour vérifier la conformité aux critères de la norme et en attester, par une certification.

Principales recommandations des deux normes volontaires :

La norme sur les cigarettes électroniques – XP D90-300-1

  • Les risques de surchauffe de la source d’énergie ou de la chambre de vaporisation. C’est un risque qui est prévenu par des dispositifs techniques de sécurité et par la notice d’information du produit.
  • Elles ne doivent pas risquer de couper, blesser ou exploser.
  • Les revêtements qui les composent ne doivent pas libérer de substances allergisantes ou toxiques, ni provoquer de brûlures.
  • Les cigarettes électroniques doivent résister aux chocs, un protocole de test de chute de 1,50 mètre de haut est préconisé.
  • Les risques chimiques doivent être limités, les métaux constituant la résistance de l’atomiseur ne doivent pas contenir de mercure.
  • Deux pictogrammes sont créés pour indiquer le diamètre de l’orifice de remplissage de la cigarette électronique et le diamètre de l’embout du flacon compte-goutte d’e-liquide, afin de ne pas l’utiliser avec des cigarettes électroniques à orifice fin.
AFNOR publie les premières normes au monde pour les cigarettes électroniques et les e-liquides

La norme sur les e-liquides XP D90-300-2, avec ou sans nicotine

Les exigences décrites par la norme sont très fortes sur les ingrédients utilisés et à ne pas utiliser.

La sécurité du flacon:

  • Un bouchon de sécurité plus un bouchon compte-goutte (ou bouchon pipette)
  • Interdiction de tous les matériaux pouvant libérer des molécules susceptibles de représenter un risque pour la santé humaine, de type bisphénol A par exemple.

Les qualités des ingrédients utilisés:

  • Qualité pharmaceutique ou plus quand ces qualités existent, pour le propylène glycol, le glycérol, la nicotine, l’eau (> 90% du e-liquide)
  • Qualité alimentaire pour l’alcool et les mélanges aromatisants.

La liste des ingrédients interdits:

  • Les substances cancérogènes, mutagènes, toxiques pour la reproduction 1 et 2 ou STOT 1 respiratoire; les huiles végétales ou minérales ; les sucres et édulcorants ; les conservateurs susceptibles de libérer du formaldéhyde, des substances énergisantes et médicamenteuses, etc.

Etiquette et notice d’information:

  • La composition, la date limite d’utilisation optimale, les consignes de sécurité, la population à risque, etc.

Les doses de nicotine, une information fiable:

  • Les taux affichés ne peuvent varier de plus ou moins 5%. (Ex Nicotine 20 mg/ml).
  • Le rapport VG/PG (glycérol/propylène glycol) est indiqué en ratio masse/masse, (ex VG/PG: 25/75).
  • La norme délivre des exemples de méthodes de dosage de la nicotine et de certains composés indésirables.

Une information claire sur les ingrédients:

  • Les ingrédients sont annoncés, en ordre décroissant.
  • Signal de la présence d’alcool > 1,2° et des allergènes alimentaires.

Une notice d’information exhaustive:

  • Consignes d’utilisation, de manipulation, de conservation, d’action en cas d’ingestion ou de contact cutané, information pour les groupes à risques spécifiques.
  • Option : accessible en 2 clics sur Internet depuis l’adresse indiquée sur le flacon.

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Publié le 1 Avril 2015

Merci à toutes les boutiques qui ont répondu présent à l'appel.

Présentation de l'étude.
Le Dr Farsalinos a commencé une étude au Canada dans les boutiques de vape. Je suis chargé pour ma part de faire la même chose en France.

L'intitulé de l'étude est “Profil des utilisateurs de cigarette électronique au Canada et en France : enquête d'un échantillon représentatif de la clientèle de boutiques de cigarettes électroniques”

But. Evaluer un échantillon représentatif des vapeurs canadiens et français en termes de: antécédents tabagiques et statut actuel, modes d'utilisation de l'e-cigarette, bénéfices perçus et effets secondaires, utilisation mixte (tabac et e-cigarette) et risque de rechute.

Si nous obtenons un échantillon représentatif (c'est pour cela que nous effectuons un recrutement en boutique et non pas sur internet), l'étude aura un très fort impact sur les autorités réglementaires. Nous voulons montrer des résultats réalistes, pas des résultats truqués ou « trop beaux pour le croire ». Par exemple, éviter la participation des utilisateurs mixtes, résulterait en une observation irréaliste, et personne ne voudrait prendre en compte les résultats de l'étude.

Nous sommes conscient qu'il est très difficile de demander à chaque client de participer à l'enquête, à cause du manque de temps, et d'un probable grand nombre de personnes ne voulant pas y participer (il s'avère que pour les boutiques qui ont commencé le taux de recrutement est très bon). En conséquence, nous avons décidé de ne demander leur participation qu'à 1 client sur 4. Afin que l'échantillon soit représentatif, nous utiliserons une méthode appelée « échantillonnage aléatoire systématique », et il faut absolument respecter cet échantillonnage. Pour avoir un échantillon représentatif, le nombre de boutiques par région a été calculé pour être proportionnel à la population (entre 1 et 14 boutiques par région).

87 boutiques, réparties en France, sont engagées dans cette étude. Si vous entrez dans une de ces boutiques, et que le sort fasse qu'on vous demande de participer, merci beaucoup de prendre le temps de remplir ce questionnaire. Vous n'êtes pas obligés, mais vous pouvez laisser votre adresse courriel (email) à la fin du questionnaire. Je vous encourage à le faire, car cela pourra nous permettre de vous renvoyer un questionnaire de suivi dans quelques temps, ce qui donnera encore plus de poids à notre étude.

Merci à tous !

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