Résultat pour “video nicotine”

Publié le 8 Octobre 2015

Une nouvelle étude, réalisée par le groupe de Neal Benowitz à San Francisco, le pape du dosage de nicotine dans le sang, montre que l'absorption de nicotine par des vapeurs confirmés est suffisamment importante et rapide pour expliquer le succès du vaporisateur personnel dans l'arrêt du tabac.

Pour cela, 13 vapeurs (6 femmes et 7 hommes, dont 9 vapeurs exclusifs et 4 vapofumeurs) ont pris 15 bouffées, séparées de 30 secondes (soit sur 7 min 30 en tout), sur leur propre vaporisateur personnel, après une nuit d'abstinence (début de l'expérience à 9h30 du matin). La durée de la bouffée n'était pas limitée dans le temps, chaque utilisateur vapait dans les conditions qui lui convenait. L'absence de consommation de tabac par les 9 vapeurs exclusifs a été validée par un CO expiré entre 1 et 4 ppm.

La vapeur qu'ils rejetaient dans l'air était collectée dans des tubes de silicone afin d'analyser le contenu en nicotine et PG/VG, et en déduire la quantité retenue par les utilisateurs.

Les différents modèles de vaporisateurs utilisés, ainsi que le type de liquide et la concentration en nicotine utilisée par chaque vapeur, sont présentés dans le tableau ci-dessous. Vous pourrez noter que les différents types de vaporisateurs (y compris des cigalikes) sont représentés.

Le vapeur absorbe la presque totalité de la nicotine et du PG/VG qu'il inhale

La quantité de nicotine absorbée et rejetée dans l'air par chaque vapeur est indiqué dans le tableau suivant. Cela montre bien que le vapeur, comme le fumeur, sait titrer la nicotine, c'est à dire modifier la façon de vaper pour obtenir la dose de nicotine dont il a besoin, et en fonction du type de vaporisateur qu'il utilise.

Le vapeur absorbe la presque totalité de la nicotine et du PG/VG qu'il inhale

En moyenne, les vapeurs ont tiré 1,3 mg (de 0,4 à 2,6 mg selon les sujets) de nicotine en utilisant une moyenne de 169 mg de liquide. Selon les calculs effectués par rapport aux quantités exhalées par les vapeurs, 93,8% de la nicotine inhalée (soit 1,2 mg) étaient absorbés, et donc seulement 6,2% (ou 0,1 mg), étaient rejetés dans l'air ambiant. De même, 84% du PG et 92% de la VG étaient absorbés et retenus par l'organisme des vapeurs.

Ce premier résultat confirme que le "vapotage passif" n'existe pas, les taux de nicotine rejetés dans l'air ambiant sont trop faibles pour avoir le moindre impact physiologique sur l'entourage.

Le profil pharmacocinétique (l'évolution de la concentration de nicotine dans le sang au cours du temps après la dernière bouffée) de l'absorption de nicotine est présenté dans les graphiques suivants. Le premier montre la moyenne des 13 vapeurs, le second montre 3 exemples individuels (la cinétique de la nicotine est très variable individuellement).

On peut voir que la vitesse d'absorption est assez rapide, le pic pour 11 des sujets est à 2 min après la fin de la dernière bouffée (soit 9 min 30 après le début d'utilisation), alors que pour les deux autres, l'un est à 5 min et l'autre est à 30 minutes (vapant pourtant sur un tank à 18 mg/ml de nicotine, il s'agit cependant d'un vapofumeur, et qui donc ne sait peut-être encore pas bien utiliser son vaporisateur). Ce qui est plus rapide que ce qui avait été montré jusqu'à maintenant dans d'autres études (ici et ici), mais moins rapide qu'avec une cigarette où le pic est atteint entre 5 et 8 min après le début de la consommation (première bouffée).

Par contre, la concentration maximale atteinte (Cmax) est plus faible qu'avec les cigarettes. Compte tenu de la dose absorbée (1,2 mg en moyenne) similaire à celle obtenue avec des cigarettes, cela suggère qu'une partie de la nicotine n'est pas absorbée au niveau des poumons, mais ailleurs (dans la bouche et un peu par le système digestif par l'intermédiaire de la salive).

L'effet (accélération) sur la fréquence cardiaque (non montré ici) est aussi plus faible que celui dû à la consommation de cigarettes, et s'atténue plus rapidement. Il est à noter que les sujets étaient abstinents depuis la veille au soir, et que l'effet de la nicotine sur la fréquence cardiaque était donc à son maximum (cet effet ayant tendance à diminuer au cours de la journée, même avec les cigarettes, car une tolérance aux effets de la nicotine s'installe progressivement).

Le vapeur absorbe la presque totalité de la nicotine et du PG/VG qu'il inhale
Le vapeur absorbe la presque totalité de la nicotine et du PG/VG qu'il inhale

L'effet subjectif (recueilli par questionnaire) montre à la fois une diminution des symptômes de manque et une bonne satisfaction du produit.

Ces résultats montrent bien que le vaporisateur est efficace pour délivrer la nicotine, et pour atténuer les symptômes de sevrage, donc pour aider les fumeurs à arrêter de fumer.

Voir les commentaires

Publié le 15 Août 2013

Pour ceux qui veulent en savoir plus sur le rôle de la nicotine dans la dépendance au tabac, voici un article que j'avais écrit pour le rapport d'expertise de l'INSERM sur le tabac en 2004 : http://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/149/?sequence=8

Ce sera peut-être un peu technique pour certains, mais je pense que l'on peut saisir l'essentiel même pour un néophyte (en tout cas je l'espère). Si vous avez des questions, n'hésitez pas à me mettre un commentaire.

Il n'y a pas eu d'avancées majeures dans ce domaine depuis que j'ai écrit ce texte, il devrait donc être en grande partie encore d'actualité.

Voir les commentaires

Publié le 27 Août 2015

Après Montpellier, où j'ai fait ma première formation sur le vaporisateur personnel et la nicotine pour l'enseigne Nicotech, c'est à Pont-L'Abbé que j'ai réalisé une formation pour la boutique Vap'Art (Patricia Côme) le 28 juillet dernier.


J'espère que d'autres enseignes et boutiques se manifesteront pour ces formations, je pense que c'est un réel plus pour les professionnels, pas seulement pour les boutiques, mais aussi pour les fabricants de liquides, les professionnels de la santé, les journalistes, et les enseignants.

(cliquez sur "Formations Amzer Glas" dans la barre de menu ou le menu à droite sous "Pages")

Voir les commentaires

Publié le 9 Décembre 2016

Le rapport du Surgeon General, l'autorité américaine en termes de santé, vient juste d'être publié et fait les gros titres dans la presse mondiale. C'est son côté volontairement alarmiste qui en fait un sujet de choix pour les journalistes. Pourtant en y regardant de plus près, on voit très vite la supercherie consistant à diaboliser une fois de plus la nicotine et la vape.

Ce qui n'est pas dit dans la campagne de communication à propos du rapport

Premièrement, le rapport omet ou essaye d'occulter la comparaison de la vape et du tabagisme des jeunes. C'est le cas si l'on ne consulte que le résumé et non pas le rapport complet. La plupart des graphiques mis en avant concerne uniquement l'utilisation de la vape. Mais page 51 et 52 du rapport on trouve les deux graphiques suivants où l'on peut voir qu'en seulement 2 ans (2013 vs. 2015) le tabagisme des jeunes (ceux n'utilisant que des cigarettes =  Combustible only en vert sur le graphique) a été divisé par deux.

Surgeon General's Report : ce que l'on ne dit pas dans la presse
Surgeon General's Report : ce que l'on ne dit pas dans la presse

Aller dire, comme la plupart des titres de presse l'on fait, que la vape est un danger majeur de santé publique pour les jeunes est donc soit un manque flagrant d'investigation (on fait une fois de plus du copié-collé, sans se poser de questions...), soit une volonté de nuire. Et de la part du Surgeon General américain, c'est un scandaleux mensonge, dont l'effet pourrait être une catastrophe sanitaire sans égal dans l'histoire. Si l'utilisation de la vape est réduite chez les jeunes suite à la nouvelle réglementation américaine, leur tabagisme va reprendre et les conséquences à long terme seront catastrophiques. Cette politique ne fait que favoriser ce qu'elle prétend combattre : le tabagisme et la consommation de cigarettes, mode de consommation le plus dangereux du tabac du fait de la combustion (par rapport au tabac non fumé par exemple comme le snus). Il ne faut pas oublier que ce qui tue dans le tabagisme c'est d'inhaler de la fumée (de quelque végétal que ce soit), et non pas la nicotine.

 

La diabolisation de la nicotine

Une fois de plus c'est la nicotine qui est diabolisée. La majorité des effets négatifs sur la santé rapportés est liée à la consommation de cigarettes, pas à celle de nicotine. Aucun des effets mis en avant pour volontairement dramatiser le rapport n'ont été observés avec les substituts nicotiniques (comme pour la femme enceinte et le foetus) ou même le snus (tabac non fumé suédois). Nous avons plus de 30 ans de recul sur les données pour ces produits.

Il est aussi mentionné la très forte puissance addictive de la nicotine, mais le rapport omet de dire que ce n'est le cas que lorsque la nicotine est fumée et donc accompagnée de nombreuses autres substances qui renforcent cette dépendance (substances IMAO de la fumée ayant des propriété antidépressives, acétaldéhyde, menthol facilitant l'inhalation présent dans toutes les cigarettes, pas seulement celles dites mentholées...). Les enquêtes chez les vapoteurs montrent toutes une réduction progressive de la dose de nicotine utilisée et surtout une dépendance beaucoup moins forte, de l'ordre de celle observée pour la caféine. Il est donc mensonger de dire que la nicotine est aussi addictive que la cocaïne ou l'héroïne, sans mentionner que cela n'est le cas que lorsque qu'elle est fumée.

La vape est certes une inhalation de nicotine, mais d'une part elle n'est pas accompagnée par les substances de la fumée de tabac, et d'autre part son absorption est plus lente qu'avec la cigarette, car la vapeur est un véhicule plus lent que la fumée de tabac (dans la fumée de tabac la nicotine est principalement transportée sur les gouttelettes de goudrons, absentes de la vapeur). Ces données sont faussées lorsque l'on observe seulement les concentrations de nicotine dans le sang veineux, comme c'est presque toujours le cas dans les études pharmacocinétiques. Lorsque l'on regarde dans le sang artériel, celui qui va directement au cerveau, les concentrations de nicotine suite à la consommation d'une cigarette sont 6 à 10 fois supérieures à celles mesurées au niveaux veineux, et atteignent leur pic bien plus tôt (en quelques 10 à 20 secondes, alors qu'au niveau veineux le pic n'apparaît qu'à 5 minutes). C'est aussi un facteur très important dans la capacité d'une drogue à être addictive (c'est pour cela que le crack est plus addictif que la cocaïne sniffée ou même injectée).

 

En conclusion

Ce rapport est une entreprise de désinformation qui rappelle largement celui de l'OMS (voir leur récente position après la CoP7 de novembre 2016), qui pourrait avoir des conséquences désastreuses sur la mortalité à venir due au tabagisme. La vape est une technologie de rupture qui est la meilleure chance que nous ayons pour faire disparaitre le tabagisme. Aller à l'encontre de son développement est criminel. Espérons que les autorités sanitaires de tous les pays se ressaisissent rapidement pour éviter le milliard de morts anticipé par l'OMS pour le 21ème siècle si l'on n'enraye pas le tabagisme.

 

 

 

 

 

 

 

Voir les commentaires

Publié le 5 Juin 2013

C'est le titre de cet article du Daily mail online, après la sortie des recommandations cliniques pour l'aide à l'arrêt de NICE qui met l'accent sur la réduction du risque tabagique.

E-cigs 'are the safer option': New guidelines urge doctors to advise products for smokers finding it difficult to quit

Avec ces nouvelles recommandations de NICE (Institut National pour l'Excellence en santé et en soin), l'Angleterre devient officiellement le premier pays à prôner la réduction du risque tabagique, avec la possibilité pour les fumeurs d'utiliser les substituts nicotiniques pour s'arrêter, mais aussi pour ceux qui n'y arrivent pas ou ne le désirent pas, de les utiliser à long-terme pour réduire leur consommation de tabac.

S'il n'est pas démontré (par manque d'études) que la réduction de consommation a un effet bénéfique sur la santé à long-terme, il est par contre démontré que les personnes qui s'engagent dans un processus de réduction ont plus de chances de s'arrêter de fumer un jour.

Ce qui est encourageant, c'est que malgré la focalisation de ces recommandations sur les substituts nicotiniques, l'article et son titre insistent sur la e-cigarette, sans la dénigrer, bien au contraire. Le vent commencerait-il à tourner en faveur du vaporisateur personnel? L'opinion publique et les utilisateurs commencerait-ils à être entendus?

Il y a tout de même un petit bémol quand on lit ces recommandations entre les lignes. On ne parle pas vraiment de substituts nicotiniques, mais de "produits contenant de la nicotine ayant une autorisation de mise sur le marché" (licensed nicotine-containing products), et ceci tout au long de ces recommandations. Pourquoi ce langage?

Probablement pour se préparer à l'arrivée d'autres produits contenant de la nicotine, que les classiques substituts nicotiniques. Et que pourraient-ils être?

La e-cigarette, ou vaporisateur personnel, bien sûr !

En effet, aucune recommandation particulière n'est donnée à son propos dans ce rapport de NICE, qui indique que le MHRA (l'équivalent de notre ANSM, agence du médicament) n'a pas encore statué sur la e-cigarette ou les autres produits contenant de la nicotine - on évoque un gel de nicotine), mais que l'on attend une décision pour le printemps 2013 (sic! va falloir qu'ils se dépêchent). Mais le fait d'utiliser partout dans ce rapport, et même dans les commentaires sur ce rapport, ce terme de "produits contenant de la nicotine ayant une autorisation de mise sur le marché", semble indiquer la volonté du MHRA d'opter pour un statut de médicament, plutôt que pour celui de produit de consommation courante.

Cela risque de provoquer la colère des vapoteurs d'outre-Manche et de les mobiliser, tout comme les vapoteurs français se mobilisent après que notre Ministre de la Santé ait assimilé vapotage et tabagisme de façon irresponsable la semaine dernière (des pétitions ont été lancées dans de nombreux pays européens, voir celle de l'AIDUCE, l'association indépendante des utilisateurs de la cigarette électronique).

Cet article du Daily mail online est tout de même encourageant, car il présente la e-cigarette comme une alternative crédible pour favoriser la réduction du risque tabagique. Espérons que nos journalistes français s'en inspirent, car pour l'instant on ne peut pas dire que la e-cigarette soit présentée de façon objective dans les médias.

D'autres articles anglais vont dans le même sens:

http://uk.news.yahoo.com/cigarettes-nice-changes-guidance-smokers-104023396.html#LB1LGgC

http://m.guardian.co.uk/society/2013/jun/04/e-cigarettes-health-revolution-smokers

Voir les commentaires

Publié le 30 Avril 2020

 

Le résumé en Français :

Le COVID-19 est une maladie causée par un nouveau coronavirus, le SARSCoV-2. Le 23 mars, nous avons présenté des preuves d'une faible prévalence du tabagisme parmi les patients atteints de COVID-19 en Chine, et nous avons été les premiers à établir l'hypothèse que la nicotine peut être bénéfique pour les patients atteints de COVID-19 et devrait être évaluée dans les essais cliniques en raison de ses propriétés anti-inflammatoires. Alors que dans de nombreux cas, la maladie est bénigne, le COVID-19 sévère implique une réponse hyper-inflammatoire, communément appelée orage cytokinique, caractérisée par la libération de cytokines pro-inflammatoires pouvant entraîner un syndrome de détresse respiratoire aiguë et la mort.
La voie anti-inflammatoire cholinergique est un important système de régulation immunitaire médiée par des récepteurs nicotiniques (nAChR) qui peuvent contrôler l'inflammation et fonctionnent comme un immunomodulateur par le biais d'une communication bidirectionnelle entre les systèmes immunitaire et nerveux. Les manifestations cliniques de l'orage cytokinique observées chez les patients atteints de COVID-19 pourraient être liées à un dysfonctionnement de la voie anti-inflammatoire cholinergique. En même temps, certains patients éprouvent des symptômes neurologiques qui pourraient s’expliquer par l’invasion du virus dans la zone terminale des fibres afférentes vagales ou à l'origine des fibres vagales efférentes, en accentuant la dérégulation de la réponse inflammatoire. L'anosmie a été ressentie par plusieurs patients, un phénomène qui a été observé chez les patients atteints de la maladie de Parkinson et qui est causé par l'altération de la transmission cholinergique. Les complications thromboemboliques, l'activation des plaquettes et les dommages endothéliaux avec une perméabilité vasculaire accrue, indiquent un contrôle inefficace par le système cholinergique nicotinique. Considérant que la plupart des manifestations de COVID-19 sont liées à une altération des nAChR, nous faisons l'hypothèse que le COVID-19 pourrait être une maladie du système cholinergique nicotinique. Nous présentons des régions avec une homologie de quatre ou cinq acides aminés entre le SARS-CoV-2 et plusieurs molécules de neurotoxines qui agissent comme des antagonistes compétitifs des nAChRs. Nous proposons que la nicotine puisse être utilisée à des fins thérapeutiques et devrait être évaluée dans des essais cliniques.

Le lien vers l'article en accès libre :

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2214750020302924

Voir les commentaires

Publié le 14 Janvier 2014

La revue Prescrire a publié un article dans son numéro de janvier (http://www.prescrire.org/fr/3/31/49113/0/NewsDetails.aspx) dont les grandes lignes ont été reprises par le site Pourquoi docteur (http://pourquoi-docteur.nouvelobs.com/Substituts-nicotiniques---attention-aux-intoxications-infantiles-5000.html).

Voici le texte de ma réponse sur le site de Pourquoi docteur:

J'ai soumis une réponse à Prescrire, mais je n'ai pas eu de réponse. Je publie donc ici la mise au point que je leur ai soumise.

"Je voulais attirer votre attention sur la toxicité de la nicotine, en particuliers la dose létale, qui a toujours été exagérée, et qui depuis plus de 100 ans est rapportée par tous les textes, y compris scientifiques, comme étant de 30 à 60 mg pour un adulte (réitéré dans l'article de Prescrire).

Or, dans un récent article (ci-joint), Bernd Mayer, a fait une recherche exhaustive de la source de cette dose létale. Il a pu retrouver les origines dans de vieilles publications en allemand (dès 1856), et a montré qu'il s'agissait d’extrapolations douteuses d'auto-expériences faites par des médecins. J'ai moi-même, à maintes reprises, essayé de trouver des références fiables, que je n'ai jamais réussi à localiser (les références renvoyaient toujours à d'autres références, mais sans jamais aboutir à un article princeps). Compte-tenu du très peu de cas fatals dont nous avons connaissance, et connaissant par ailleurs parfaitement les propriétés pharmacologiques de la nicotine, cette dose létale paraissait clairement irréaliste. De même, en faisant un calcul de la DL50* (environ 0,8 mg/kg), elle aurait été bien en-dessous de celle observée chez la Souris, le Rat, ou le Chien.

Bernd Mayer a aussi passé en revue les cas cliniques et articles recensant les intoxications accidentelles ou volontaires (tentatives de suicides). Selon ses calculs très "conservateurs", il estime que la dose létale chez l'adulte se situe au moins entre 500 mg et 1000 mg de nicotine absorbée par l'organisme (un cas récent de tentative de suicide avec une dose ingérée de 1500 mg n'a pas été fatale), ce qui correspond à une DL50 de 6,5 à 13 mg/kg, et non pas de 0,8 mg/kg. Il faut savoir qu'en cas d'ingestion, les premiers symptôme étant les nausées et vomissements, seule une partie de la nicotine ingérée est absorbée par l'organisme (je suis aussi actuellement en train d'écrire un article de revue sur la nicotine pour une revue internationale).

S'il convient de prendre avec la nicotine des précautions d'utilisation et de la tenir hors de portée des jeunes enfants (tout comme de nombreux médicaments et produits ménagers), il est aussi important de ne pas diaboliser inutilement la nicotine, ne serait-ce que pour rassurer les fumeurs désirant arrêter de fumer, ou les professionnels de santé pour la recommander.

J'espère que vous voudrez bien tenir compte de ma mise au point, et que vous voudrez bien publier un correctif à votre article."

Jacques Le Houezec, Conseil en Santé publique, Dépendance tabagique. site : http://jlhamzer.over-blog.com/

* La DL50, ou dose létale 50% (dose tuant 50% des animaux à qui elle est administrée)

Voir les commentaires

Publié le 15 Octobre 2014

C'est par ce titre aguicheur qu'un site "Stop nicotine", prétendant être "La seule proposition e-cigarette pour se défaire du tabac sans nicotine ni produits chimiques dangereux pour la santé" attire le chalant vapoteur...

Pourquoi "sans nicotine" me direz-vous, puisqu'il s'adresse au fumeur!

Et bien parce que ce site critiquant un autre (Clear smoke), sans doute guère plus spécialiste du vaporisateur personnel, nous dit de but en blanc que:

"...Mais la nicotine (prouvée cancérigène) est bien présente et son addiction n’est pas du tout prise en compte, bien au contraire."

Quand on se permet de dire une telle ineptie, encore faudrait-il citer ses sources... ce que ce site ne fait pas bien sûr. Pour la bonne raison que c'est faux. La nicotine n'est pas reconnue comme cancérigène (dixit l'IARC, l'organisme dépendant de l'OMS qui classifie les substances cancérigènes).

Je ne vais pas m'étendre sur le sujet car ces personnes ne méritent même pas qu'on leur fasse une quelconque publicité. Mais assurément, ce n'est pas avec de tels arguments que les fumeurs vont se tourner vers l'objet qui pourrait les détourner une fois pour toute du tabagisme.

Ce climat délétère autour de la nicotine m'horrifie, cela fait 30 ans que toutes les campagnes anti-tabac martellent que le problème c'est la nicotine. Et ça fait 30 ans que j'essaye de faire passer le message que dans le tabagisme ce n'est pas la nicotine le problème, ce n'est pas elle qui est responsable des maladies, ce sont les produits de combustion du tabac, et que si la nicotine a un rôle c'est justement d'être la solution.

Quelque part je m'amuse à lire ce site. Allez voir par vous-même, il est tout récent. Il n'y a aucun commentaire, mais par contre tous les articles ont reçu exactement 389 "j'aime", étonnant non?

Ah et puis, vous pouvez aller voir, ils ont fait de la recherche! Mais le labo qui fabrique ce produit s'appelle Gaialab, ça vous rappelle rien? (en fait après contact avec Gaiatrend, il semblerait qu'en plus ils surfent sur leur notoriété)

 

La société Gaiatrend m'a demandé de poster un droit de réponse, le voici:

Communiqué Gaïatrend du 16 octobre 2014

Sujet l Gaïalab |

Souvent copié, jamais égalé…

Le secteur du e-liquide semble disposer de beaucoup d’adeptes, de spécialistes puisque bon nombre de nouveaux concurrents (sans compter les nouvelles marques) apparaissent au fil des mois. Pourtant, peu sûr d’eux, certains créent l’ambiguïté en empruntant des noms bien suggestifs. Aussi, nous nous amusons des ruses adoptées pour jouer sur les consonances, sur les couleurs… tout pour semer la confusion.

Alors que ce secteur (de l’e-cig) nécessite pourtant bon nombre d’efforts complémentaires jusqu’à ce que les réglementations posent les jalons nécessaires à une professionnalisation intégrale, la Direction de Gaïatrend, créateur de la marque ALFALIQUID, n’a de cesse que de poursuivre, jour après jour, ceux qui usurpe leur identité.

Nouvel exemple avec Gaïalab qui emprunte, en toute modestie, l’identité de Gaïatrend (pour rappel : précurseur du e-liquide en France, créée en 2008). Ce manque de recherche et d’innovation n’est assurément pas un hasard et sème très logiquement le trouble dans l’esprit des consommateurs, d’autant que le graphisme de Gaïalab n’est qu’une pâle copie de l’identité même de Gaïatrend.

Avis à tous les malins qui auraient l’idée de copier et copier encore… attention, ça risque de vous coûter cher.

La Direction de Gaïatrend.

 

 

 

Voir les commentaires

Publié le 23 Août 2013

Voici quelques commentaires que j'ai faits sur le forum de l'association AIDUCE pour essayer d'expliquer simplement la dépendance au tabac.

Tabac brun, tabac blond

La différence entre le tabac brun (tout comme le tabac à pipe et les cigares) et le tabac blond, c'est le pH de la fumée. Les tabacs blonds utilisés dans les cigarettes, est séché par un flux d'air chaud dans des conditions hygrométriques contrôlées (flue-curing). Un tel traitement produit une fumée de tabac acide (pH 5-6). Les tabac bruns, utilisés dans les cigarettes brunes ou pour les tabac à pipe ou à cigare, sont séchés au soleil ou à l'air libre (air-curing) après avoir subi une fermentation, dont le rôle est de baisser le contenu en nicotine, naturellement plus élevé dans les tabacs bruns que dans les tabacs blonds. Ce traitement rend la fumée plus alcaline (pH 6-7 pour les cigarettes, pH 8 pour le tabac à pipe ou à cigare, très âcre pour le cigare et fortement dosé en nicotine). Lorsque la nicotine est dans un milieu alcalin, elle pénètre très facilement les membranes des cellules (c'est comme ça qu'on a inventé le patch, la gomme et les autres formes orales de nicotine, car la nicotine est une base faible et est à la fois liposoluble et hydrophile, c'est un peu du jargon pour certains, mais en clair ça veut dire qu'elle peut facilement pénétrer à l'intérieur des cellules, milieu aqueux, et n'est pas arrêtée par la membrane qui est lipidique). C'est pour cette raison qu'un fumeur de pipe ou de cigare n'a pas besoin d'inhaler la fumée, il absorbe suffisamment de nicotine par la muqueuse buccale. Lorsque le pH est acide en revanche, la nicotine passe très mal les membranes (cas des cigarettes blondes), le fumeur a donc dû trouver un mode d'absorption plus efficace. C'est pourquoi il inhale la fumée, qui du coup se retrouve dans les poumons (surface énorme, et solution tampon naturelle qui ramène la nicotine dans un milieu physiologique plus alcalin, autour de pH 7) et est alors facilement absorbée. C'est là que la vitesse d'absorption entre en jeu, en passant par la voie pulmonaire, la vitesse d'absorption, et donc l'arrivée au cerveau (premier organe a être fourni en oxygène, et comme la nicotine prend le même chemin...) est plus rapide qu'après une injection intraveineuse. C'est pourquoi la cigarette est la forme la plus addictive de consommation du tabac. C'est pour la même raison que le crack est plus addictif que la cocaïne prise sous une autre forme.
Pour les cigarette brunes, qui étaient majoritairement fumées en France et en Europe du sud dans les années 50-60, on se trouve dans une situation un peu intermédiaire, il est nécessaire d'inhaler, mais pas aussi profondément qu'avec les blondes, car une partie de la nicotine passe à travers la muqueuse buccale. Une résultante de cela est que les cancers du poumon sont devenus plus profonds avec les blondes (les cancers avec les brunes étaient souvent au niveau de la gorge ou des trachées pulmonaires), et encore plus avec les cigarette "dites" "légères".


Les additifs

Pour l'histoire des additifs, ils ont surtout été introduits pour recruter les fumeurs plus jeunes (la fumée est plus facile à inhaler) et les femmes, qui dans les années 40-50 ne fumaient quasiment pas (sauf aux USA et en Angleterre, ou les tabacs blonds ont été introduits plus tôt). Plus on commence jeune, plus on devient vite dépendant... et un fidèle client ! Il est assez rare de devenir dépendant à l'âge adulte, plus de 80% des fumeurs ont commencé avant 18 ans.
Ça aussi, suggère qu'il est nécessaire d'inhaler la fumée, qui pénètre alors plus rapidement jusqu'au cerveau, et que donc la vitesse d'absorption est un facteur clé de la dépendance.
Les quelques données dont on dispose, laissent penser que l'absorption avec la e-cigarette est plus lente (elle descend peut-être moins profondément à cause de facteurs physiques de la vapeur, comparée à la fumée). Elle permet tout de même d'absorber des quantités satisfaisantes de nicotine, d'où le soulagement du manque, mais est du coup sans doute moins addictive. Il est sans doute alors plus facile de réduire son taux de nicotine progressivement si on le souhaite (mais ce n'est pas le cas de tous les vapoteurs, ceux qui le font ont peut-être inconsciemment envie d'arrêter).

Les fumeurs occasionnels

Pour les fumeurs occasionnels, il y en a environ 5-10%, ils ne sont soit pas dépendants (parce qu'ils n'ont pas les récepteurs à la nicotine très avides, c'est génétique), ou ont une dépendance plus faible (certains par exemple éliminent la nicotine moins rapidement, je reviendrai sur ce point de l'élimination car il est aussi important pour comprendre la dépendance. Cependant, même en sachant que ce n'est pas bon pour leur santé, ils n'arrivent pas à arrêter totalement... Pourquoi? Question difficile. Le comportement tabagique est un comportement très complexe ou de nombreux facteurs entrent en jeu, et pas seulement pharmacologiques, je le concède.

Le problème c'est la fumée, pas la nicotine!

Le problème avec le tabagisme est principalement dû à l'inhalation de fumée. Quand on brûle un végétal, quel qu'il soit, on produit des cancérigènes et du CO (monoxyde de carbone), car la combustion est incomplète (lorsqu'elle est complète, la combustion produit du CO2, qui n'est pas dangereux). Le CO est très dangereux, il peut causer un infarctus à lui tout seul (c'est pour cela que l'on a introduit l'interdiction de fumer dans les lieux publics, surtout pour protéger ceux qui y travaillent, exposés plus longtemps). Le CO prend la place de l'oxygène sur l'hémoglobine du sang (qui est faite pour transporter l'oxygène) avec une affinité qui est 200 fois supérieure à celle de l'oxygène. Donc lorsque du CO est fixé sur l'hémoglobine, l'oxygène ne peut pas le déplacer. Un fumeur est comme quelqu'un qui vit en altitude (ou l'oxygène est plus rare), comme il manque d'oxygène il fabrique plus d'hémoglobine (plus de globules rouges qui en contiennent), et le sang devient plus visqueux, d'où un risque accru d'accidents vasculaires.
Au contraire de l'alcool, que l'on peut consommer modérément sans danger, on ne peut pas fumer modérément, car une seule cigarette par jour produit un risque cardiovasculaire maximal. Et ce n'est pas la nicotine qui est dangereuse, c'est bien le CO (et aussi des gaz oxydants). Alors, non, même 1 cigarette c'est trop !

C'est bien la nicotine qui rend dépendant

Les additifs ne rendent pas dépendant. Ils facilitent seulement l'inhalation, qui elle créé une dépendance plus forte, car la nicotine pénètre plus vite dans le cerveau. En termes de dépendance, une substance est d'autant plus addictive qu'elle arrive vite au cerveau (là où elle agît sur des récepteurs) après le geste. Encore une fois, c'est la même chose avec le crack (cocaïne peu raffinée, donc moins chère, que l'on peut se permettre de brûler, par rapport à une cocaïne pure qui coûte bien trop cher pour qu'on envisage de la brûler, car dans la combustion il y a toujours une perte importante --> les poêles à bois!). La combustion apporte aussi des IMAO, ces fameuses substances antidépresseurs. Les IMAO étaient une classe ancienne d'antidépresseurs, qui avaient beaucoup d'effets secondaire, d'où le développement de molécules moins agressives et leur quasi abandon. Mais ils étaient très efficaces. Dans la fumée de tabac il y a des substances IMAO qui diminuent l'activité d'enzymes appelées monoamine oxydases (MAO) qui ont pour rôle de recycler nos neurotransmetteurs comme la dopamine. La dopamine est une clé dans toutes les dépendances, c'est le neurotransmetteur du plaisir. Si on rajoute des IMAO (en fumant), on ralentie la dégradation de la dopamine qui a du coup plus de temps pour agir et produire du plaisir.
Maintenant on peut spéculer sur le fait que les compagnies de tabac aient trouvé un moyen d'accentuer la présence de ces IMAO (le sucre!!), mais de toute façon il y en a dans la fumée, même si on ne rajoute pas de sucre.
Les processus de dépendance déroutent en quelque sorte un phénomène naturel, le renforcement des comportement vitaux. Si on a faim, et que l'on trouve un moyen de se nourrir (en chassant, en cueillant... nos ancêtres quoi!), lorsque l'on mange, notre cerveau récompense cette bonne action en libérant de la dopamine, qui produit du plaisir. Même chose si on a soif et que l'on se désaltère. Et même chose lorsque l'on fait l'amour
La nature a fait en sorte de récompenser les bons comportements, nécessaires à la survie de l'individu, et donc de l'espèce. C'est du Darwin en plein, mais c'est comme ça que ça marche !
L'Homme a toujours recherché des substances qui modifiait son état de conscience, et il a trouvé des substances qui lui procuraient du plaisir, parce qu'elles agissaient sur les mêmes circuits du cerveau que ce système de récompense. C'est le hasard et la nécessité! Mais, ça marche avec toutes les substances addictives. Elles ont toute la possibilité de modifier le fonctionnement de notre cerveau et agissent toutes sur la dopamine (entre autres).
Il reste que la substance la plus importante dans le tabac, c'est bien la nicotine, et c'est pour ça que la e-cigarette marche (les substituts nicotiniques aussi, si on sait les utiliser à fortes doses et suffisamment longtemps, mais la e-cig ça marche encore mieux!). Si le fumeur peux avoir sa dose de nicotine, qui le satisfait, même un peu moins vite qu'avec la fumée de tabac, son manque disparait. Mais comme la nicotine arrive sans doute un peu moins vite qu'avec la fumée de tabac, la dépendance devient moins forte. Il est donc plus facile de réduire sa dose de nicotine, et voire d'arrêter (vaper du n0, liquide ne contenant pas de nicotine). Arrêter de fumer, est certes difficile, mais ce n'est pas impossible, arrêter les drogues dites dures non plus... il y a des tas de gens qui l'ont fait. C'est juste plus dur! Par contre il est évident pour moi que c'est la vitesse d'absorption de la nicotine qui fait toute la différence entre la cigarette et la e-cig !

La demi-vie de la nicotine

Il y a un dernier point qui est important pour la dépendance au tabac. La vitesse d'élimination de la nicotine.
Quand on veut faire un médicament, cette vitesse est très importante. On parle de demi-vie d'élimination, c'est comme pour la radioactivité. La demi-vie c'est le temps qu'il faut pour éliminer la moitié d'une substance que l'on a dans l'organisme. Pour la nicotine elle est de 2h. C'est très court.
Le médicament idéal c'est celui dont la demi-vie permet une seule prise par jour (moins de risque d'oubli). Mais si la demi-vie est plus courte, alors il faut le prendre 2 fois, voire 3 fois par jour, donc risque d'oubli, et problème de concentration efficace dans l'organisme. C'est le cas par exemple des antibiotiques, ils ont en général une demi-vie courte et cela nécessite 3 prises (matin, midi et soir). Si on rate une prise, cela peut réduire, voire anéantir l'efficacité du médicament.
Donc, demi-vie de 2h, en 4h il reste 25% de la dose, en 6h, 12,5%, en 8h 6,25% etc..., le matin le fumeur se réveille avec quasiment plus de nicotine dans le sang, d'où le besoin urgent de se recharger.
Mais il y a encore plus compliqué, la demi-vie de la nicotine dans le cerveau est de 10 minutes, cela veut dire qu'au bout de 40 à 50 minutes... il n'y a plus d'effet plaisir, d'où le besoin d'en reprendre une ! Calculez, 1 paquet de cigarette (20) en 16h de veille (si on dort 8h), 16/20 = 0,8h (x 60 minutes par heure) = 48 minutes !!!
Cette propriété de la nicotine en fait une drogue dure, il est nécessaire de la consommer fréquemment pour éviter le manque. Il n'y a pas mieux pour entretenir une dépendance. Et le lendemain matin, on reprend tout à zéro ! puisque qu'il n'y a plus de nicotine !!
Il n'existe pas d'autre substance addictive que l'on consomme aussi fréquemment, d'où aussi la force de cette dépendance.

L'effet shoot !

L'effet shoot, le fumeur ne le ressent plus (plus consciemment, mais ton cerveau si!) à cause de la tolérance aux effets de la nicotine qui s'installe très vite. Ça peut arriver après quelques jours d'arrêt, lorsque l'on reprend une cigarette. Au quotidien c'est rare. Mais en général, tout de même, la première cigarette du matin est la plus gratifiante.
Je l'ai ressenti une fois. C'était après environ 15 ans d'arrêt. J'ai goûté, pour expérimenter, une cigarette à l'anis qui était en test de vente du côté de Montpellier, et qu'une amie fumeuse m'avait rapportée. J'ai cru boire un pastis! C'était de toute évidence fait pour accrocher les ados. La fumée passait toute seule, elle ne m'a même pas fait tousser.
Je me suis aperçu alors, que j'avais gardé mes réflexes de fumeur, j'ai inhalé bien profondément comme je le faisait avant, le réflexe conditionné était toujours là.
Et là!!!!!!! Waouhhhh, je l'ai ressentie la monté au cerveau, je n'avais jamais connu ça en tant que fumeur. Je peux vous jurer que c'était impressionnant, et que je me suis dit, plus jamais ça! Ouf, ça fait bientôt 30 ans que j'ai arrêté de fumer.

Voir les commentaires

Publié le 2 Novembre 2016

 

En début d'année 2016, j'ai écrit un article à l'attention des fumeurs qui souhaitent se mettre à la vape, il se trouve ici :

http://fr.vapingpost.com/quelle-cigarette-electronique-pour-quel-profil-de-fumeur/

Bonne lecture, et surtout n'ayez pas peur de la nicotine, c'est un outil dont il faut savoir se servir !

Voir les commentaires